Échos vedettes

LE GRAND RETOUR AU JEU D’AMÉLIE GRENIER

- MARIE-CLAUDE DOYLE

Pendant trois, quatre ans, Amélie Grenier a montré une autre facette de ce qu’elle sait faire en coanimant Deux filles le matin et en faisant des chroniques à Sucré salé ainsi qu’à l’émission Pour le plaisir. Et voilà qu’aujourd’hui elle a décidé de repartir à neuf dans sa carrière d’actrice en effectuant un retour en grand, dans le film Louis Cyr.

On peut sortir la comédienne du jeu, mais on ne peut pas sortir le jeu de la comédienne. C’est ce qui est arrivé à Amélie Grenier qui, après avoir fait de l’animation, a ressenti l’ap- pel du jeu. « Les Lavigueur, ça m’a mise “sur la map” comme actrice. J’ai gagné un Gémeaux. Mais c’est comme si ça n’existait pas parce que j’ai fait Deux filles le matin pendant un an», de raconter l’artiste, qui affirme avoir été cataloguée bien malgré elle comme animatrice. Pour revenir aux sources en tant que comédienne, il lui fallait un nouveau gérant d’artiste, qu’elle a trouvé en la personne de Louis St- André, qui a notamment travaillé avec Isabelle Boulay. Ils se sont connus en 1996, à l’occasion d’un coaching. C’est même lui qui a suggéré son nom à Daniel Roby, le réalisateu­r du film Louis Cyr, pour jouer le rôle de la mère de l’homme fort.

UN DÉFI DE TAILLE

Amélie Grenier vient de revêtir son costume de Philomène Cyr pour amorcer les trois ou quatre journées de tournage nécessaire­s à son personnage dans le film. «Je fais beaucoup confiance à Louis. On travaille dans le même sens. Ça prenait un rôle comme ça pour repartir la machine!» de dire celle qui effectue un retour en grand… sur des échasses! C’est ainsi que, du haut de ses 5 pieds et quelques pouces, elle incarnera la mère de celui que l’on surnommait le Samson canadien. «Quand je les ai essayées, elles étaient à 15 pouces. Il a fallu que les gars des effets spéciaux les trafiquent pour qu’elles soient à 9 pouces», explique-t-elle au sujet des lourdes échasses. Bien que jouer cette femme de 6 pi 1po et pesant 250 lb soit un défi de taille, celle qui a une formation de 10 ans en danse s’amuse comme une petite fille. La blonde aux cheveux courts que l’on a connue est redevenue brunette et se fait même pousser les sourcils pour son rôle, tout en se permettant de prendre un peu de poids à sa guise. Amélie, qui n’a jamais cessé de croire en sa bonne étoile – elle s’en est d’ailleurs fait tatouer une autour du nombril en 1996 –, ne pouvait rêver d’un meilleur scénario pour relancer sa carrière.

À LA RECHERCHE DE L’HOMME AVEC UN GRAND H

Lorsqu’elle a quitté Deux filles le matin, Amélie a également quitté l’homme qui avait partagé sa vie pendant 11 ans. «Ce que je trouve merveilleu­x dans tout ça, c’est que la séparation a été à l’image de la relation, c’est-à-dire remplie de respect et d’amour sincère. C’est quelqu’un que je vois encore aujourd’hui. Je suis une fille qui déplace de l’air, qui a du caractère et qui sait ce qu’elle veut. Il n’y a pas beaucoup d’hommes au Québec qui peuvent accoter des femmes comme moi. J’essaie de faire confiance à ma foi et d’envoyer dans l’univers le souhait qu’on mette sur mon chemin cet homme-là avec un grand H, parce que ça va en prendre un assez solide!» lance la pétillante jeune femme, qui n’a pas encore d’enfant. En attendant, les projets abondent. En plus de son rôle dans Louis Cyr, on la verra cet hiver dans Toute la vérité. Elle est aussi metteure en scène du spectacle pour les entreprise­s Addicted to the Groove, mettant en vedette Élizabeth Blouin-Brathwaite et Pascal Dufour.

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