PSYCHEDELIC PILL

Croyez-en le titre! À peu près tout, sur cet album double de chansons originales, nous ramène à la fin des années 60, à l’époque de Buffalo Springfield. Young renoue avec les musiciens du Crazy Horse pour faire une chevauchée des plus inspirées. Les fans purs et durs seront ravis en entendant Driftin’ Back: elle se déploie sur plus de 27 minutes et met en valeur une mélodie qui nous habite comme un mantra et des solos de guitares qui grafignent. De toute évidence, les gars se sont amusés en studio. Les compositions sont tellement fortes que Young pourrait toutes les jouer au Centre Bell le 23 novembre, et personne n’aurait le sentiment d’avoir été floué. Du très grand Neil Young.