LOUIS-JOSÉ HOUDE FAIT RIMER TRAVAIL ET SUCCÈS
À L’AUBE DE SES 40 ANS, QU’IL FÊTERA EN OCTOBRE PROCHAIN, LOUIS- JOSÉ HOUDE SEMBLE ÊTRE UN HOMME COMBLÉ SUR TOUS LES PLANS. IL TRIOMPHE AU CINÉMA, PRÉPARE SON NOUVEAU SPECTACLE, PRÉFÈRE NOVEMBRE, QUI S’ANNONCE ENCORE COMME UN SUCCÈS, ET IL TRAVAILLE DÉJÀ
principalesouvent Louis-Joséde était ses Houde d’être pausesa sur toujoursentre scène. deuxdit Commeque tournéesson il activitéprofite pour jouer métragesau cinéma,depuis le l’humoristedébut de sa n’a carrière.fait que Maishuit longschacune de ses apparitions sur grand écran s’est avérée être un succès. Après avoir joué dans le film Ça sent la coupe, le printemps dernier, il compose à nouveau un duo de choc avec Michel Côté dans De père en flic 2. «Le succès du premier film nous a liés encore davantage, a-t-il expliqué à ICI Radio- Canada Première. Michel a une place spéciale dans mon coeur. C’était un plaisir de le retrouver dans le deuxième film. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’on rit encore plus dans celui- ci que dans le premier.»
L’AMOUR DE LA SCÈNE
Après avoir donné 440 représentations de son précédent spectacle, Les heures verticales, et pris une année de pause, Louis- José Houde s’apprête à reprendre la route pour présenter son quatrième one man show (sans compter Le show caché 1 et 2), qui a pour titre Préfère novembre. «Tout le monde pense que je suis très excité, mais je suis le plus lent de tous les humoristes, a-t-il avoué en parlant de son prochain spectacle à l’émission Tout le monde en parle. Ça s’appelle Préfère novembre, car c’est mon mois favori: un mois lent où il ne se passe rien, coincé entre l’Halloween et l’hystérie de Noël. Il n’y a pas encore de neige, il n’y a plus de canicule. C’est le meilleur mois pour la lecture et la réflexion.» Le spectacle lui permet d’aborder des sujets légers (les restaurants de tapas, les fosses septiques ou la vie de chalet) autant que d’autres, plus profonds (comme le racisme ou l’homophobie).
En rodage cet été, l’humoriste lancera officiellement son spectacle à l’automne, avec une résidence de trois mois à L’Olympia de Montréal. Pour lui, la scène est d’ailleurs l’endroit où il se sent le mieux. «L’humour n’est pas quelque chose que je fais, c’est l’air que je respire. Je trouve vraiment beau que les gens se déplacent et viennent voir un gars, tout seul sur scène, qui leur raconte ses histoires. C’est intemporel. Le stand- up ne repose sur aucun effet sonore ou visuel. Je trouve ça noble et ça me rend vraiment heureux de faire ça dans la vie», a- t- il confié à Guy A. Lepage. Ça rend aussi heureux un grand nombre de gens, puisque plus d’un million de spectateurs ont eu la chance de voir Louis-José Houde en spectacle depuis ses débuts.
UN ANIMATEUR FIDÈLE
Une des rares choses que Louis- José Houde accepte désormais de faire en parallèle à ses spectacles, c’est l’animation du Gala de l’ADISQ. L’automne prochain, il sera à la barre de son 12e gala consécutif. «Cette année, j’envisage de présenter une chorégraphie de mon cru dans chacune des prestations musicales. Je suis en attente de réponses...», a commenté l’animateur en annonçant son retour à ce populaire gala.
Passionné de musique — il joue notamment de la batterie et a essayé une foule d’autres instruments —, il a la possibilité, grâce à ce contrat, de s’adonner un peu à sa passion. Surtout, l’animation du gala le change de la routine de son spectacle solo. « Je n’ai pas l’habitude de faire cinquante affaires en même temps, nous a- t- il déjà confié. Je ne suis pas à la télé, je ne fais pas
de radio, ni de publicités, ni de séries télé: je fais mes shows. Animer le Gala de l’ADISQ, c’est une manière de faire autre chose, de me garder vivant. Ça me stimule.» Et ça l’occupe pas mal. Comme pour ses spectacles, Louis-José travaille et retravaille ses textes jusqu’à la perfection. Il se fait aussi un devoir d’écouter tous les disques des artistes en nomination.
UNE VIE TRÈS PRIVÉE
Quand il est question de sa vie privée, Louis-José Houde se fait soudainement muet. Il refuse généralement de parler de ses amours ou de ses activités personnelles ou familiales. Depuis l’été 2015, l’humoriste est en couple avec la comédienne Magalie Lépine- Blondeau, mais aucune photo des deux ensemble n’a jamais été publiée. «On a décidé qu’on ne se faisait pas photographier ensemble. Ça reste à nous. C’est niaiseux, mais ça garde une part de privé dans tout ça», a-t-il déjà expliqué à La Presse.
Louis-José Houde justifie aussi son envie de vivre sa vie en dehors des médias, et notamment son quasi- silence sur les réseaux sociaux, par le fait qu’il en donne déjà beaucoup à ses fans. « J’ai beaucoup de retenue envers les réseaux sociaux, a-t-il récemment expliqué à l’émission Gravel le matin. Depuis le début de ma carrière, je rencontre les gens après chacun de mes spectacles. Ça fait
15 ans que je le fais, 150 soirs par année. J’ai l’impression que mon contact avec le public est très bien entretenu, très vivant et très vrai.
Je fais des photos, des signatures, et je discute avec eux. Quand je reviens à la maison, j’ai envie de vivre autre chose. Ma relation avec le public, je la vis en vrai avec les gens, et pas sur les réseaux sociaux.»
«L’humour n’est pas quelque chose que je fais, c’est l’air que je respire.»