UN MANQUE DE LIBIDO DÉRANGEANT
Même si elle n’avait jamais joué avec Sonia Vachon auparavant, Hélène Bourgeois Leclerc avoue qu’elle s’est immédiatement bien entendue avec sa complice. «J’ai trouvé intéressant que ces filles n’aient pas vraiment de problèmes de couple. Elles vont simplement dans cette thérapie pour essayer de retrouver leur libido. Elles n’ont pas de conflits, elles ne sont pas tristes, frustrées ou amères. Et c’était surtout vraiment le fun de jouer avec Sonia.» La comédienne était aussi heureuse de travailler avec Émile Gaudreault, le scénariste et réalisateur, dont elle admire le travail. «Il sait exactement ce qu’il veut. On fait les scènes et on les refait jusqu’à ce qu’il ait exactement ce qu’il veut. Il a aussi un sens de l’humour inouï, très particulier, et un sens de la rigueur assez stupéfiant. On a aussi travaillé dans l’improvisation, simplement pour peaufiner le texte, qui était très bien écrit. On a beaucoup tourné; le film aurait pu durer quatre heures. C’est quelqu’un de très perfectionniste avec une vision très précise de ce qu’il veut.»
Avant de reprendre la pièce Demain matin, Montréal m’attend, au TNM, en septembre, Hélène retrouvera le plateau de District 31 dès la fin du mois de juillet. « Je n’ai pas encore eu les textes, je ne sais pas ce qui va arriver à mon personnage. Je vais être en tournage jusqu’en mars 2018. Comme c’est une quotidienne, c’est très prenant. Je suis contente, car ça me permet d’aller dans des zones différentes de ce que j’ai fait depuis le début de ma carrière.»
Hélène est actuellement en vacances avec sa petite famille. «On part trois semaines, jusqu’au début du tournage de District 31. On va à notre chalet, qui est dans le bas du fleuve. On va se faire de petits apéros sur le bord de la mer, lancer des roches dans l’eau, manger du poisson, faire des siestes... Le bonheur!»