Échos vedettes

«JE VEUX ME PROMENER PARTOUT»

- — Anick Gagnon DANIELLE DESBIENS

L’AUTEURE, COMPOSITRI­CE ET CHANTEUSE ANICK GAGNON PRÉSENTE UN PREMIER DISQUE INTITULÉ

SI DEMAIN... QUI COMPREND SIX CHANSONS. ELLE POURSUIT SA CARRIÈRE DANS LE COUNTRY APRÈS AVOIR TÂTÉ DE LA POP ET DU CLASSIQUE. ELLE CONTINUE À OFFRIR DES SPECTACLES TOUT EN PRÉPARANT UNE TOURNÉE POUR 2018. DE PLUS, SON AMOUREUX ET SON EMPLOI EN CRÉATION LA RENDENT TRÈS HEUREUSE.

Anick Gagnon a été membre de l’équipe d’Éric Lapointe à La Voix, en 2016. Qu’en reste-t-il? «L’aventure en soi est extraordin­aire. Obtenir tant de visibilité, c’est un réel coup de pouce. Même aujourd’hui, les gens me reconnaiss­ent dès que je dis mon nom ou le titre de ce que j’avais chanté à l’émission, soit La plus belle pour aller danser. Et puis, il y a des amitiés qui restent», ajoute la jeune femme, en évoquant Marie- Pier Bolduc et Pastel Soucy- Gagné.

Anick, qui a étudié en chant classique et pop à l’UQAM, a aussi appris l’écriture de chansons. «C’est Robert Léger, de Beau Dommage, qui donnait ce cours, et ça m’a marquée.» Anick a donc écrit les textes et composé la musique des cinq chansons originales, qui vont du country rock à la ballade, qu’on trouve sur son premier et nouvel album, Si demain... «J’aime le country américain, alors j’imagine que ça m’influence un peu. J’ai commencé à écrire à 16 ans pour un concours en cinquième secondaire. Mon inspiratio­n, c’est ce que je vois autour de moi. Je ne sais pas nécessaire­ment d’où ça vient, car il m’arrive d’ignorer sur quoi je vais écrire. C’est vraiment l’inspiratio­n du moment.»

La sixième chanson offerte, c’est la reprise de Nous, popularisé­e par Renée Martel et Patrick Norman. « Je fais un duo avec mon compagnon, Hervey Hovington, qui a aussi coréalisé le disque avec Yannick Gravel. Ça fait huit ans que nous sommes ensemble. On s’est connus grâce à la musique et on chante souvent en duo.» Anick peut aussi compter sur l’agence Alter Ego, qui est spécialisé­e en production d’événements.

COMME À LA MAISON

Parmi tous les styles musicaux, Anick a choisi le country. «Je ne pense pas que le milieu country soit plus difficile. La musique en général, c’est difficile d’en vivre. Avec le country, c’est comme si je me retrouvais à la maison; je me sens chez nous. Dans ma famille, il y avait surtout de la musique folkloriqu­e; mon père est violoniste. Et puis, j’ai constaté que le public achète encore des disques et qu’il aime voir des spectacles. C’est sympathiqu­e et pas compliqué. C’est ce dont j’ai envie.»

Anick est surtout une travaillan­te qui ne vit pas d’illusions. Elle a l’intention de mettre les bouchées doubles pour ses spectacles qu’elle donnera en 2018. «Que ce soit des bars ou des festivals, je veux en faire plein! J’étais un peu en retard pour planifier des spectacles cette année, mais je veux me promener partout.»

En parallèle, Anick travaille avec son frère François à leur entreprise de lettrage et impression sur vinyle, Autograph Design, à Beloeil. «Mon frère l’a achetée, puis je me suis jointe à lui. On travaille en famille, et ça va super bien. Nous sommes toujours en développem­ent. Nous préparons une boutique en ligne avec des objets décoratifs et nous offrirons aux clients la possibilit­é de réaliser eux- mêmes leurs dessins.» Pour plus d’informatio­n: votremural­e.ca

«Je ne pense pas que le milieu country soit plus difficile.»

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