PANIQUE POUR UN SAC DE CHIPS
LA RIEUSE JULIE MÉNARD S’AMUSE À JOUER À CHÂTEAUGUAY CET ÉTÉ. SON PERSONNAGE DE SABRINE, DANS L’HOMME ACCESSOIRE, LA RAVIT, CAR LE PUBLIC EMBARQUE VITE ET BIEN. ELLE NOUS RACONTE QUELQUES PÉRIPÉTIES SURVENUES SUR SCÈNE ET LORS DES RÉPÉTITIONS.
Les anecdotes ont été nombreuses durant les répétitions de la pièce L’homme accessoire, présentée cet été à Châteauguay. Julie Ménard explique: «Les objets nous ont donné du fil à retordre. Un costume de France (Pilotte) a même dû être intégré aux répétitions tellement il posait problème! Et puis, ç’a été la danse des éclopés: mes trois partenaires de jeu étaient blessés alors que nous répétions des chorégraphies. Jean
(Petitclerc) avait de la misère à marcher après une chute; Pierre- Alexandre (Fortin) avait le dos barré après avoir joué au hockey — il restait donc assis sur une chaise à roulettes qu’on déplaçait au besoin; et France avait un pied magané après que quelque chose lui soit entré dedans.»
Pour Julie, le pire s’est produit avec des croustilles. « C’était la panique pour un sac de chips! En répétition, je faisais semblant, mais en vrai le sac était difficile à ouvrir et le bol ne tenait pas bien... On ne penserait pas que de tels détails puissent aller mal, mais sur scène, on est plus stressés.»
En plus de jouer au théâtre, la comédienne enregistre Lol:) 8, à Québec. Et elle a hâte que le prochain long métrage de Luc Picard, Les rois
mongols, sorte. «Il m’a donné le rôle d’une mère, Simone, et c’était extraordinaire. Le film est axé sur plusieurs enfants. Il y a beaucoup d’intensité et d’humour.» La sortie est prévue à l’automne. Enfin, l’entrepreneuse est aussi comblée par le succès de son entreprise familiale, Les tatoués, dont les tatouages temporaires sont envoyés partout dans le monde.