Échos vedettes

«J’ÉTAIS DANS LE TOP 10 DES MEILLEURES JOUEUSES AU CANADA»

C’EST AU STADE UNIPRIX DU PARC JARRY QUE NOUS RENCONTRON­S SARAH-JEANNE LABROSSE. UN MATCH PARFAIT POUR LA COMÉDIENNE QUI A PASSÉ SA JEUNESSE À JOUER AU TENNIS À UN NIVEAU ÉLITE ET QUI EST PORTE-PAROLE DE LA COUPE ROGERS, QUI SE TIENDRA DU 4 AU 13 AOÛT À M

- — Sarah-Jeanne Labrosse Chalet. MARIE-CLAUDE DOYLE

Sarah-Jeanne Labrosse ne pouvait pas être en terrain connu plus que ça! Plus jeune, elle a souvent joué au tennis au stade du parc Jarry et assister à la Coupe Rogers était une tradition familiale chez les Labrosse. Elle a frappé ses premières balles à sept ans, la même époque où elle a entamé sa carrière de comédienne. Ses frères, Jason et Alexandre, aujourd’hui âgés de 30 et 28 ans, jouaient déjà au tennis. Ainsi, entre les tournages et les études, Sarah-Jeanne a fréquenté les courts jusqu’à l’âge de 16 ans, jouant surtout en simple.

«J’étais dans le Top 10 des meilleures joueuses au Canada et j’ai été première au Québec plusieurs fois. Entre Eugenie Bouchard et moi, il n’y avait pas de différence de niveau. Mais ça ne veut pas dire que j’aurais pu avoir une carrière même si, à 14 ans, j’avais le même niveau de jeu qu’Eugenie. Il faut avoir une bourse importante d’une université ou avoir des parents qui ont beaucoup de sous pour te soutenir. Mais je n’ai pas eu à me poser la question, parce que je faisais déjà des tournages et j’aimais mieux continuer à être comédienne», raconte la jeune femme de 25 ans qui joue encore au tennis pour le plaisir. Ses frères, eux, ont poursuivi ce sport à l’Université de l’Arizona où ils ont étudié en marketing. Aujourd’hui, ils travaillen­t à l’Autodrome St-Eustache, l’entreprise familiale.

UNE FILLE INTENSE!

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Sarah-Jeanne Labrosse a toujours été intense dans la vie, pratiquant mille et une activités. Son récent dada? Depuis deux mois, elle fait de la boxe. « J’en fais intensémen­t au gym Locomotion, dans Rosemont; j’adore ça. Les gens là- bas m’avaient entendue dire en entrevue que j’avais le goût de commencer à faire de la boxe et ils m’ont offert quelques séances. J’ai pogné la piqûre et je retrouve un peu cette fibre- là de dépassemen­t de soi que j’avais dans un match de tennis.»

Une autre de ses passions, c’est d’investir dans l’immobilier. Elle adore acheter, rénover et revendre les demeures où elle a vécu. «Pour moi, l’immobilier, c’est une façon de me sécuriser. Je me dis que si je suis six mois sans travailler, je suis correcte. Ça m’apaise de savoir ça.» Sa dernière acquisitio­n date de 10 mois. «Le côté business m’attire. J’aimerais même ça être propriétai­re d’un commerce. J’aimerais avoir une pizzéria, une ligne de vêtements, plein de choses qui sont très différente­s du métier de comédienne.» Il y a cinq ans, elle a démarré sa compagnie, Foulard réconfort. «Je n’ai pas eu le temps de m’en occuper beaucoup dans les dernières années et, tant qu’à le faire à moitié, je remets la compagnie en question en ce moment.»

LA RECETTE PARFAITE

Ça fait quatre ans qu’elle est avec son amoureux, Olivier, qui est étudiant en enseigneme­nt du français au secondaire. La recette de leur succès? « On se dit les vraies affaires. On se connaît bien et c’est parfait. Le succès d’un couple, c’est super cliché, mais c’est vraiment la communicat­ion, de se dire les vraies affaires. On s’admire mutuelleme­nt et c’est bon pour un couple.»

Si elle n’a pas le temps pour les vacances, la comédienne ne s’en plaint pas. Il y a quelques semaines, elle était en Belgique pour le tournage du film L’extraordin­aire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA, de Ken Scott, adapté du roman de Romain Puértolas. L’histoire porte sur un Indien qui décide d’aller dans un IKEA en France et, là, il tombe amoureux d’une Parisienne. Sarah- Jeanne joue la coloc de la fille en question. Jusqu’à la fin de juillet, elle tournera dans la troisième saison des

Pays d’en haut et, par la suite, dans la prochaine saison de la série Féminin/Féminin. Puis, elle ira faire de la plongée au Honduras avec PierreYves Lord pour l’émission Les flots, à TV5, et en septembre, elle reprendra les tournages du

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