Échos vedettes

CUISINER SANTÉ, FACILE ET PAS CHER

ALEXANDRA DIAZ ET GENEVIÈVE O’GLEMAN

- FRANCIS BOLDUC

NOMBREUSES SONT LES FAMILLES QUI PLANIFIENT À L’AVANCE LE MENU DES REPAS DE LA SEMAINE. LES RAISONS DE CETTE PRATIQUE, TOUT COMME LES AVANTAGES, SONT MULTIPLES. ALEXANDRA DIAZ ET GENEVIÈVE O’GLEMAN, LE DUO DE L’ÉMISSION CUISINE FUTÉE, PARENTS PRESSÉS, PUBLIENT LEUR TROISIÈME BOUQUIN

FAMILLE FUTÉE QUI NOUS AIDE À MIEUX CUISINER ET À MOINS DÉPENSER. ON A CAUSÉ AVEC LES FUTÉES.

C’est dans leur grand loft où le blanc domine, là où elles tournent leurs émissions et travaillen­t à leurs publicatio­ns, qu’Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman nous ont reçus. Pendant que sa complice met la dernière touche à quelques recettes et à leurs présentati­ons, Alexandra nous parle du troisième tome de

Famille futée (Les Éditions de l’Homme). «Pour moi, c’est vraiment le tome qui, j’espère, va nous installer. Le premier livre a été un grand succès. Dans le deuxième tome, on est allées beaucoup plus loin dans le contenu et tout ce qu’on voulait faire, et ç’a vraiment rejoint deux fois plus de gens.»

Plus de 350 000 exemplaire­s des deux premiers tomes combinés ont été vendus. Le mot «succès» est vraiment de mise quand on pense aux bouquins des deux animatrice­s. Pourquoi donc espèrent- elles que le troisième tome va les installer? Alexandra revient à son ancienne carrière en journalism­e culturel pour l’expliquer. «Le premier album, pour un artiste, c’est le fun. Le second, il passe le test. Et le troisième, il peut l’installer et démontrer qu’il n’a pas eu un coup de chance, mais plutôt qu’il a encore du jus à donner. Donc, pour moi, ce troisième bouquin est vraiment celui qui, j’espère, va nous démontrer que l’intérêt des gens est encore là parce qu’on continue d’offrir des choses renouvelée­s.» Et ces choses renouvelée­s se veulent toujours en harmonie avec les critères suivants — Alexandra les dira à plus d’une reprise pendant l’entrevue: «Santé, gourmand, facile et pas cher.»

Famille futée 3 contient l’ensemble des recettes cuisinées pendant la quatrième saison de Cuisine futée, parents pressés, diffusée à Télé- Québec. Et ce n’est pas tout! « On a ajouté presque l’équivalent des recettes d’une saison en exclusivit­é.» DES COMPLÉMENT­S

Entre Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman, il y a une complicité évidente, basée étonnammen­t sur leurs différence­s. « On s’entend tellement bien! s’exclame Alexandra. C’est comme mon amie la plus improbable. On n’aime pas les mêmes affaires; j’aime le contraire de tout ce qui l’intéresse dans la vie. Chaque fois qu’elle tripe sur quelque chose, je me dis que ça va être encore une autre affaire que je n’aimerai pas.

(rires) Je pense que c’est ça qui fait qu’on rejoint beaucoup de gens. C’est une chance de la vie qu’on soit diamétrale­ment opposées dans nos goûts, mais on s’entend à merveille.»

Presque en catimini, Geneviève O’Gleman rejoint Alexandra Diaz pour la fin de l’entrevue. On les questionne sur leurs différence­s, leurs qualités et leurs défauts. En rigolant, elles se prêtent au jeu. «La grande qualité d’Alexandra, c’est qu’elle est curieuse, raconte Geneviève. Elle est aussi gourmande et elle aime manger et partager, elle aime les repas et le plaisir. Tout ça fait que c’est une super cliente pour moi. Elle aime les recettes et elle les vend bien. En même temps, Alexandra a des goûts tellement différents des miens que ça me permet de ne pas tomber dans mes réflexes et donc d’essayer d’autres choses. Le fait de toujours vouloir plaire à Alex me permet d’aller tester d’autres techniques et d’explorer des choses différente­s qui seront plus dans ses cordes. Finalement, ça finit par avoir un impact sur la variété de nos recettes.»

Quant aux défauts, Geneviève raconte: «Parfois, il faut que je la “travaille” un peu pour l’amener à goûter à des choses que, spontanéme­nt, elle aurait refusé d’essayer.» Pour Alexandra, la plus grande qualité de Geneviève, c’est son ouverture. «Et elle est sans jugement sur rien. Elle est vraiment ouverte. Et son défaut, c’est qu’elle ne catche pas mes jokes! » conclut- elle, pince- sans- rire, en sachant que sa remarque provoquera­it un grand éclat de rire. Et grand éclat de rire il y a eu.

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