Échos vedettes

«J’AIME ÇA QUAND LES GENS CHANTENT»

IL Y A UN PEU PLUS DE 20 ANS QUE JICI LAUZON N’AVAIT PAS VÉCU UNE PREMIÈRE MÉDIATIQUE EN TANT QU’ARTISTE. APRÈS UNE LONGUE PÉRIODE AU COURS DE LAQUELLE IL A ÉTÉ COMÉDIEN, ANIMATEUR À LA TÉLÉVISION, ÉTUDIANT EN COMMUNICAT­ION ET POLITICIEN, IL EST REVENU À

- FRANCIS BOLDUC

Quelques heures à peine après sa première médiatique à Montréal, le 19 juillet, à la salle Claude- Léveillée de la Place des Arts, JiCi Lauzon était encore fébrile. Le public a bien reçu Drôld’r, malgré certaines mauvaises critiques, au grand plaisir du principal intéressé. « Je suis bien content. Vraiment! Ç’a été une belle soirée, et la réception a été bonne. C’est de ça qu’on rêve: que les gens rient aux bonnes places et qu’ils chantent avec nous. Surtout moi, parce que je fais de la variété. Ça chante et ça rit, alors notre but est atteint. On a travaillé fort ces derniers temps.»

Il relatera un peu plus tard dans l’entrevue que même s’il a présenté une bonne partie du spectacle à Québec il y a quelques mois, la «grande première» à Montréal l’énervait un peu. « C’était une première médiatique. C’était Juste

pour rire et ses 35 ans, etc., mais on est heureux aujourd’hui, vous n’avez pas idée!» Le «on», c’est pour souligner la participat­ion d’une collègue. À quelques reprises pendant le spectacle, Corina Bastiani, une femme qui a travaillé avec lui pendant sa période politique, monte sur scène pour faire des interventi­ons. «Elle vient m’aviser que ma clientèle a changé.»

UN SPECTACLE THÉÂTRALIS­É

JiCi Lauzon le dit lui- même, son spectacle Drôld’r est un peu théâtralis­é. Pour amener ses sujets, il utilise une trame narrative. «Le scénario veut que je sois invité à chanter pour une dame de 90 ans. Je suis censé la faire danser, mais elle se casse une cheville. Alors, je me retrouve avec des baby- boomers; je parle donc d’eux. Les boomers se mettent ensuite à regarder le hockey, alors je me retrouve avec des enfants. J’avais le goût de parler des relations intergénér­ationnelle­s et comment on est vite étiquetés par l’âge. Dans le fond, le message, c’est qu’on ne devrait pas se diviser comme ça. Si on regarde ça avec un spectre plus grand, on a pas mal tous le même âge. Dans le fond, on est tous à l’ère du pétrole qui achève, etc. Tout le monde vit ensemble, qu’on ait 20 ou 80 ans. Je suis content aussi parce qu’il y a un petit côté écolo qui ressort, et ça, j’y tenais.»

Ce spectacle, que JiCi Lauzon promènera un peu partout en province, et même du côté du Nouveau- Brunswick, fait place à la musique, surtout des chansons. «Le côté musicien, c’est peut- être la chose la plus difficile à faire passer; l’humour est devenu tellement “stand- up”. J’ai commencé ma carrière en faisant les deux; j’y croyais beaucoup et j’y crois encore. J’aime ça quand les gens chantent et rient de ce qu’on chantait dans le temps. Il y a du fun à avoir en revisitant le vieux répertoire.»

UN MOIS AVEC LES ENFANTS

Après ces engagement­s estivaux, JiCi Lauzon s’offrira des vacances avec ses enfants, Romy, 6 ans, Maya, 8 ans et Arnaud, 10 ans. Séparé de leur mère depuis le début de 2016, l’humoriste, désormais célibatair­e, veut voyager avec ses jeunes. « Je désire aller me balader. Il y a plein de belles choses à voir au Québec. J’habite sur le bord du fleuve, et quand les enfants viennent, ils sont déjà en vacances. J’ai un maudit beau panorama chez nous!»

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JiCi fait beaucoup de place à la musique dans son nouveau spectacle.

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