À table avec... Francisco Randez
Un deuxième Hà pour Francisco Randez
GRAND VOYAGEUR, FRANCISCO RANDEZ N’EST TOUTEFOIS JAMAIS ALLÉ AU VIETNAM. MAIS IL NOUS INVITE À EN DÉCOUVRIR LES SAVEURS. LE RESTAURATEUR ET SES ASSOCIÉS VIENNENT D’OUVRIR UN SECOND HÀ À MONTRÉAL. C’EST DORÉNAVANT SON TROISIÈME CHEZ-LUI...
Déjà copropriétaires du restaurant Hà sur l’avenue du Mont- Royal, à Montréal, Francisco Randez et ses associés (Nicolas Urli et FloreAnne Ducharme, ainsi que leur chef Ross Louangsignotha et le gérant Maxime Paquette) viennent d’en ouvrir un deuxième, rue McGill, dans le Vieux- Montréal. Le décor du resto vietnamien est splendide, l’odeur de ses plats, pleine d’arômes. «On veut aussi s’installer sur la Rive- Sud et sur la Rive- Nord. On (Nick, précise
t- il) travaille là- dessus.»
Le rôle de Francisco dans cette aventure a évolué au fil du temps. «Comme j’ai une autre carrière qui est un peu la folie — avec la radio, le jeu, la télé —, je ne peux pas être au resto au quotidien. Mais dès que j’ai un peu de temps libre, je suis là. J’ai plus un rôle de promotion et de relations publiques.»
La cuisine, c’est l’espace du chef, et Francisco le respecte! « Je n’ai pas d’affaire là! J’ai un mot à dire sur ce qui se passe dans la salle à manger, mais pas dans la cuisine; ce n’est pas mon domaine!» Et lorsqu’il s’adresse à lui, il l’appelle « Chef». Et pour Francisco, un service précis, chaleureux et amical est de mise. « Je veux que les clients se sentent bien.»
Ce n’est pas la première fois qu’il est boss: il a notamment été copropriétaire d’un bar. «J’ai été souvent patron dans ma vie. Mais être patron, c’est être un des initiateurs du projet, avoir dess visions et participer à l’effort collectif.»
Son restaurant lui permet de se rapprocher r des gens. «Des fois, les gens du public n’osentt pas venir me parler quand ils me voient dans la a rue. Mais le resto Hà, c’est chez moi. Il y a une e proximité. J’ai une occasion d’entrer en contact t avec les gens.»
Le Hà est un dérivé de Souvenirs d’Indochine,, qui était le restaurant de Monsieur Hà. «Il a existé é pendant une vingtaine d’années, sur le Plateau- - Mont- Royal. C’était un resto familial; j’y allais s avec ma famille. Monsieur Hà était toujours trèss gentil, très patient. Il prenait son temps. Il venaitt te servir ton plat et il passait du temps avec toi à la table. C’était fabuleux! se souvient Francisco. Ill m’a beaucoup inspiré ces dernières années. Ill m’a démontré l’importance d’être fin avec lee monde!»
On peut voir le restaurateur tout l’été à Sucré salé,, à TVA. On peut l’entendre à CKOI et il y sera égale- - ment à l’automne. Et il joue dans Cheval-Serpent,, disponible sur Tou.tv Extra. SABIN DESMEULES