LA PRÉSIDENTE CRITIQUÉE
En entrevue au micro de Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM, la présidente de l’Union des artistes, SOPHIE PRÉGENT, s’est fait reprocher de ne pas s’être portée à la défense des victimes, en affirmant ne pas avoir été témoin de gestes déplacés de la part d’Archambault. MARC
ANDRÉ GRONDIN a publié une lettre ouverte accusant la dirigeante de l’UDA d’avoir «failli à son rôle » de présidente en commentant les allégations visant le réalisateur. «Votre rôle en tant que présidente de l’UDA est de défendre vos membres. En acceptant de relater vos expériences personnelles avec monsieur Archambault, vous vous êtes placée en grave situation de conflit d’intérêts et avez failli à votre rôle.»
Après cela, KARINE VANASSE a lancé une question sur Twitter: «À la suite de la lecture de cet article, je me demande ceci: est- ce qu’un acteur ou une actrice encore actif peut, de façon impartiale, représenter les autres membres de l’UDA à titre de président, et ce, en toutes circonstances?»
Sophie Prégent a dû s’expliquer dans diverses tribunes, et elle a rédigé une lettre pour s’expliquer aux membres de l’Union. « Je tiens à être sincère, ces propos m’ont énormément affectée, écrit- elle d’entrée de jeu. Que ce soit clair, ce que j’ai vécu en tant que comédienne — ou ce que je n’ai pas vécu — n’enlève rien à ce que d’autres ont pu vivre et ressentir. Et cela ne signifie en rien que toutes les choses que je n’ai pas vues ou entendues ne se sont pas produites. J’aurais pu décider lors de cette entrevue de ne pas répondre aux questions qui concernaient la comédienne que je suis, mais je l’ai fait. Par souci de transparence, et parce qu’on m’aurait accusée de taire ou de cacher des choses, ce qui aurait fait dévier le débat et n’aurait en rien aidé les membres de l’UDA concernés.» Elle a également tenu à s’excuser. Puis elle a rappelé que le syndicat a entrepris des actions afin d’offrir de l’écoute et de l’aide aux victimes et de contrer le harcèlement. «Nous voulons adopter le plus rapidement possible un plan d’action comprenant un guichet unique de gestion des plaintes, un code de déontologie, de la formation, du soutien psychologique et toute autre mesure pertinente.»