Échos vedettes

Jacinthe Valérie, poétesse

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Depuis lundi dernier, une année s’est ajoutée à la vie de Jacinthe; mais elle n’a pas vieilli d’une ride. Elle est toujours aussi belle, comme le jour où je l’ai aperçue pour la première fois, il y a de ça au moins 20 ans. Elle ressemblai­t à l’image que je me faisais de la femme idéale, à celle dont je rêvais dans mes nuits blanches et froides. Puis, elle s’est avancée vers moi, et je l’ai tout de suite reconnue. C’était bien elle! La femme que j’allais aimer, que j’aime et que j’aimerai.

Jacinthe Valérie est ma blonde! Elle est entrée dans ma vie en même temps que le XXIe siècle; en l’an 2000, pour être plus précis! À cette époque, la belle venait de quitter le monde de la radio pour se consacrer à la musique. Puis un jour lui est venue l’idée de donner un concert. Elle a loué une salle, le Lion d’Or, à Montréal, a vendu ses propres billets tout en faisant sa promotion, et elle a réussi à remplir la mythique salle. C’est ce soir-là que notre histoire a commencé officielle­ment, lors de ce concert, qui était une invitation à un long voyage que nous allions faire à deux.

Parfois, la mer est calme et silencieus­e; parfois, elle se déchaîne et ébranle ses passagers. Mais elle reste la mer, celle sur laquelle on navigue et on avance pour se perdre à l’horizon. Cette ligne fine et fragile, visible mais inatteigna­ble et fuyante comme un mirage qui disparaît au fur et à mesure qu’on s’en approche. D’une latitude à une longitude, nous nous perdons au beau milieu de cette mer immense, mais nous sommes des marins et nous savons comment trouver le nord. Ensemble, nous sommes invincible­s et, quand nous atteindron­s le port, nous serons encore plus forts de toutes nos aventures à raconter.

De la chanson à la poésie, il n’y a qu’une ambiance; un texte soutenu par un instrument devient une chanson, mais le même texte soutenu par une lecture de l’âme devient un poème. Et ça, elle l’a bien compris. C’est pourquoi, dans un avenir rapproché, nous publierons son premier recueil de poèmes. Vous y retrouvere­z sans doute quelques-uns de ses textes mis en musique qu’elle a fait paraître sur son premier album, Un

monde Love. Mais comme je le disais, un texte dépouillé de musique reste un poème. Bonne fête, mon amour!

Le temps file à toute vitesse, et je veux profiter encore de ta beauté pour plusieurs siècles ou pour l’éternité. Reste femme, et je serai l’homme qui t’accompagne­ra. Je serai musique, et tu seras les mots; à nous deux, nous ferons les plus belles chansons, celles qui parlent de deux amants sur un petit bateau perdu sur la mer et qui trouve son chemin au bout de son voyage. Le chemin de l’homme n’est pas tracé d’avance, mais il laisse une trace! Nous laisserons cette trace, tu laisseras ta trace pour ceux qui suivront le sillage de ta plume.

Jacinthe Valérie est maintenant une poétesse, car elle écrit: «Dans tes yeux, il y a la joie et le bleu, dans ton coeur, la mélodie du bonheur; tu construis les vraies maisons; tu vis chez ton grand-père, le faiseur de pierres. Ça nourrit les chansons, c’est lui le poète sans nom!»

À vous d’apprécier ou pas, mais laissons-nous tous le droit d’écrire car, au-dedans de chacun de nous, il y a un poète. Depuis le jour où je l’ai rencontrée, ma vie se vit comme un poème. Un poème signé Jacinthe

Valérie, la chanteuse devenue éternelle.

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