Échos vedettes

Olivier Couture: une émission qui change tout

AYANT LA MUSIQUE DANS LE SANG DEPUIS SA TENDRE ENFANCE, OLIVIER COUTURE A COURU LES CONCOURS, DONT ON CONNAÎT LA CHANSON QUI LUI A PERMIS DE REMPORTER 100 000 $. DEPUIS SON PASSAGE À CETTE ÉMISSION EN 2014, LE MUSICIEN ROULE SA BOSSE DANS LES BOÎTES À CHA

- MARIE-CLAUDE DOYLE

Natif de la Beauce et habitant Québec depuis plusieurs années en raison de sa carrière, Olivier Couture baigne dans la musique depuis qu’il est enfant. Son père avait un groupe de musique, et dès l’âge de quatre ans, Olivier a commencé à suivre des cours de piano, puis des cours de théâtre. Son amour pour la musique lui est revenu au secondaire. «Quand j’étais petit, je voulais être humoriste. Puis à 14 ans, c’était clair que je voulais être chanteur», raconte l’artiste de 26 ans.

UNE ÉMISSION QUI CHANGE TOUT

Après avoir couru les concours — tels que

Cégeps en spectacle et Sors de l’Ombre du Festival de la Relève qu’il a gagnés en 2010 —, Olivier Couture a participé à On connaît la chan

son: Spécial Beatles, en 2014, où il a remporté 100 000 $. Lors de son passage à l’émission, ça faisait déjà un an et demi qu’il chantait dans des bars un peu partout au Québec. « Je me suis donné le coup de pied dans les fesses pour pouvoir mettre 100 % d’énergie dans la musique et avoir 100 % de résultats. Ç’a été une année assez spéciale. Ça faisait déjà trois ans que j’étais en couple, que j’habitais avec une fille, et ç’a pris le bord. Quand j’ai serré la main de Mario Tessier après l’émission, je savais qu’un nouveau chapitre commençait. J’ai vécu ça très bien. J’ai alors constaté que les gens avaient un intérêt soudain pour moi, qu’ils voulaient me voir faire de la musique.»

Et, en effet, il a connu une certaine popularité. « Je n’étais plus juste Olivier Couture, mais aussi le gars d’On connaît la chanson. J’ai eu cette étiquette pendant une année environ. Après ça, j’ai eu surtout des contrats corporatif­s.»

Avec la somme qu’il a gagnée au concours télévisuel, Olivier a autoprodui­t un EP pour le plaisir et a investi dans l’achat d’un condo. Et depuis quelques années déjà, il fait partie d’un band de

cover surnommé «les Backstreet­boys de Québec». «C’est avec eux que j’ai fait l’album. Ça fait quatre ans qu’on joue ensemble. On a eu des contrats dans des bars à Victoriavi­lle et ce surnom- là a commencé là-bas.» Encore aujourd’hui, il fait des shows avec son groupe. « Je fais à peu près de 15 à 20 shows de cover par mois. Je vis de cela et j’ai aussi quelques contrats ici et là de mannequina­t.» Il y a un an de cela, le musicien signait avec la maison de disques St- Laurent. C’était le début d’une nouvelle aventure.

UN TITRE ÉVOCATEUR

Avec un disque au titre aussi évocateur qu’Avant de crever, Olivier Couture ne cache pas qu’il espère quitter le monde des bars pour les salles de spectacles, et pas seulement au Québec. Il aimerait bien pouvoir un jour transporte­r sa musique en France. «Ça fait déjà cinq ans que je roule ma bosse dans les bars du Québec. Je trouve que ç’a passé vite. Avant de crever parle d’une soif de gloire, de sortir des bars, d’une volonté de vouloir accomplir des choses.»

Puisant ses influences musicales de la pop rétro française à la Dutronc, Gainsbourg et Dassin, l’album parle également des relations amoureuses, un sujet incontourn­able pour l’auteur- compositeu­rinterprèt­e. « Je suis un lover, un intense. Quand je m’investis dans quelque chose, j’ai tendance à mettre toute mon énergie là- dedans. Je sentais que j’allais négliger la relation ou l’album si j’étais en couple, et ça ne me tentait pas», de dire le jeune homme qui a choisi de tout miser sur ses chansons, que les gens pourront découvrir sur scène alors qu’il sera en spectacle à Québec, le 26 avril, au District Saint-Joseph, dans le cadre des Apéros FEQ.

« Quand j’ai serré la main de Mario Tessier après l’émission, je savais qu’un nouveau chapitre commençait.»

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