Échos vedettes

Théodore Pellerin: une belle ascension

IL A TOUT JUSTE 20 ANS ET SA CARRIÈRE EST FULGURANTE, TANT AU QUÉBEC QU’À L’ÉTRANGER. SI BIEN QUE PLUSIEURS LE SURNOMMENT «LE JEUNE PRODIGE». CE MOIS-CI, LE NOM DE THÉODORE PELLERIN EST SUR TOUTES LES LÈVRES, ALORS QU’IL EST EN VEDETTE DANS TROIS FILMS.

- MARIE-CLAUDE DOYLE

Même s’il a toujours baigné dans les arts — son père est le peintre Denis Pellerin et sa mère, la chorégraph­e Marie Chouinard —, Théodore Pellerin ne rêvait pas de devenir acteur lorsqu’il était enfant. « J’avais envie d’être ninja! Je suivais des cours de japonais et de maniement du sabre. Je voulais aller au Japon pour combattre les forces du mal! (rires) Au secondaire, je suis allé à Robert- Gravel, une école à vocation théâtrale. Et à force de jouer, j’ai commencé à aimer ça.»

On l’a découvert comme acteur dans 30 vies, et sa carrière est en pleine ascension depuis environ un an. «J’ai vraiment travaillé fort. Je mets beaucoup d’énergie et de temps là- dedans, parce que j’aime ça. J’ai été à Los Angeles pendant un mois et j’ai continué à suivre des cours là-bas en même temps que je travaillai­s. C’était des cours d’analyse de textes. Je lis aussi sur la psychologi­e et l’histoire. Je ne vais pas à l’université et je n’ai pas fait d’école de théâtre. À un certain point, tout est nourrissan­t, alors il faut juste continuer à s’éduquer soi-même.»

EN VEDETTE DANS TROIS FILMS

Ce mois- ci, le jeune homme est sur tous les fronts. Actuelleme­nt, on peut le voir dans Isla Blanca, de Jeanne Leblanc. Il y joue le frère d’une jeune femme dans le début de la vingtaine. Celle- ci revient à la maison après huit ans d’absence, après avoir appris que sa mère avait un cancer et était en phase terminale.

À partir du 9 mars, on le verra dans le film

Chien de garde, de Sophie Dupuis, dans lequel deux frères, JP et Vincent (Jean- Simon Leduc et Théodore Pellerin), sont collecteur­s pour leur oncle, qui est membre d’un cartel de drogue. « Je trouvais le scénario très bien écrit. C’était tellement beau, sensible et intelligen­t, mais en même temps violent, coup- de- poing. J’ai aussi été inspiré par l’intelligen­ce de Sophie, par sa grande capacité à diriger les acteurs avec aisance et amour. Je suis reconnaiss­ant de faire partie de ce film- là.» Maude Guérin et Paul Ahmarani sont aussi de la distributi­on.

Puis, dès le 16 mars, l’acteur sera en vedette dans Ailleurs, de Samuel Matteau, avec entre autres Antoine Desrochers et Emmanuel Schwartz. «C’était un beau tournage, mais il faisait froid et le scénario était en réécriture pendant qu’on tournait. C’était un défi, mais on a tous beaucoup appris. C’était très nourrissan­t.» Le film raconte l’histoire de deux amis adolescent­s qui fuguent et en viennent à rencontrer un groupe de jeunes vivant dans la rue.

ENTRE MONTRÉAL ET LOS ANGELES

Depuis plusieurs mois, Théodore Pellerin partage son temps entre Montréal et Los Angeles, où il tourne dans la deuxième saison de The OA, présenté sur Netflix. On le verra dans trois épisodes sous les traits de Liam, un jeune de 18 ans qui souffre de fortes hallucinat­ions. « Je commence à me sentir chez moi à Los Angeles. Je suis bien entouré. J’ai de bons agents. Il y a tellement de scénarios intéressan­ts qu’il faut en faire le tri, mais c’est motivant! Il y a aussi tellement de grands acteurs de qui apprendre...»

Dans une semaine, il repart un mois à Los Angeles pour terminer le tournage de The OA et aussi faire la promotion du film First Light au festival South by Southwest, au Texas. Par la suite, il tournera un film à New York. Il a un agenda bien rempli, quoi!

D’ailleurs, cet automne, il sera du drame Boy

Erased, de Joel Edgerton, avec entre autres Xavier Dolan, Nicole Kidman et Russell Crowe. «J’ai joué avec Lucas Hedges, un excellent acteur qui a eu une nomination pour un Oscar pour sa performanc­e dans Manchester by the Sea. Faire partie d’un film comme ça, c’est sûr que c’est intimidant, mais quand on arrive là et qu’on commence le travail, on réalise qu’on est tous là pour donner le meilleur de nous- mêmes et servir le texte.» L’histoire porte sur un fils d’une famille très religieuse qui doit suivre une thérapie pour «guérir» son homosexual­ité.

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