Échos vedettes

La Voix: Pamela Boyer

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EN DUEL CONTRE JULIEN CHARBONNEA­U AVEC LA CHANSON

J’IRAI OÙ TU IRAS, DE JEAN- JACQUES GOLDMAN, PAMELA BOYER A DONNÉ L’IMPRESSION DE S’ÉPANOUIR DAVANTAGE. LORS DE SON AUDITION À L’AVEUGLE, SEULE LARA FABIAN S’ÉTAIT RETOURNÉE POUR ELLE, SOULIGNANT NON SEULEMENT QU’ELLE SAVAIT BIEN CHANTER, MAIS QU’ELLE AVAIT AUSSI LE DON DE TRANSMETTR­E DES ÉMOTIONS.

Pamela, étiez-vous surprise d’être mise en duel face à Julien Charbonnea­u?

J’étais un peu surprise, parce que je ne m’attendais pas nécessaire­ment à être face à un garçon. Julien a un style un peu différent du mien. Il est très habile de sa voix. Mais dès qu’on s’est rencontrés, ç’a cliqué. Nos deux personnali­tés vont parfaiteme­nt bien ensemble.

Étiez-vous à l’aise avec la chanson de Jean- Jacques Goldman?

On avait essayé de l’adapter pour qu’elle colle plus à nous, mais il n’y avait pas vraiment d’espace pour changer quoi que ce soit. Ce qui n’était pas évident, c’est que pas mal de grands chanteurs l’avaient déjà interprété­e, comme Céline Dion, et que c’est toujours plus difficile d’arriver après. Finalement, ç’a été le fun parce que c’est une chanson joyeuse, intense, mais pas dramatique.

En quoi votre expérience de tournée à travers le monde, notamment avec Cavalia, vous a aidée pour ce Duel?

J’avais une grande confiance en mes capacités. Je me disais que j’allais avoir du fun, qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur. Je n’osais pas penser à ce qui pourrait arriver à la fin. Cavalia m’a apporté une énorme expérience; la scène ne me fait pas peur et j’aime ça. J’ai toujours la volonté de communique­r avec le public. En général, j’arrive aussi à bien canaliser mon énergie. Mon stress devient une énergie le fun. Mais tout est différent à La Voix parce qu’il y a des caméras partout et que ça reste un concours.

Avez-vous l’impression qu’on vous a mieux découverte lors de ce Duel?

Je pense que je me suis beaucoup plus révélée lors du Duel. L’Audition à l’aveugle est un moment tellement stressant! J’étais présente sur la scène, mon corps fonctionna­it, mais on aurait dit que ma tête était ailleurs. Je n’étais pas à l’intérieur de mon corps; le stress m’avait complèteme­nt envahie. L’Audition à l’aveugle est, selon moi, l’étape la plus difficile. Le Duel, c’est beaucoup plus agréable. Julien et moi, on avait abordé ça comme un duo, et j’ai eu beaucoup de plaisir. J’espère que les gens m’ont redécouver­te sous un meilleur jour, même si je suis vraiment surprise d’avoir gagné ce Duel.

Comment est née l’idée des chandails du bonheur?

Après notre première répétition, on nous a demandé de qualifier notre Duel dans une entrevue. Je ne savais pas quoi dire. Julien, qui est «Monsieur Bonheur» au quotidien, a lancé: «On est le Duel du bonheur.» En sortant du studio, on s’est dit que ce serait le fun d’avoir des chandails avec ce slogan. Dans le dos, on a fait inscrire « Made with love » («fait avec amour») . On les a portés toute la journée des répétition­s.

Comment avez-vous réagi lorsque Lara a annoncé que vous restiez dans l’aventure?

J’étais vraiment surprise. Je trouvais que Julien avait donné une performanc­e de feu; j’étais fière de lui. En même temps, j’ai été sur un nuage toute la soirée. Ça donne beaucoup de confiance d’avoir l’appui de Lara pour une seconde fois. C’est une coach incroyable, qui donne des conseils très précis, tout comme Laurence Jalbert. C’est très cool de travailler avec elles.

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chandails Le duo avait revêtu ses «Duel du bonheur».
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