Échos vedettes

France D’Amour: conscienti­sée et impliquée

— France D’Amour

- MARIE- CLAUDE DOYLE

ADEPTE DE PRODUITS BIOS ET CONSCIENTI­SÉE À L’IMPORTANCE DE FAIRE DES CHOIX ÉCLAIRÉS EN MATIÈRE DE CONSOMMATI­ON, FRANCE D’AMOUR, QUI A LANCÉ L’AN DERNIER LA GAMME DE PRODUITS COSMÉTIQUE­S BIO LOVE EN COLLABORAT­ION AVEC LA COMPAGNIE QUÉBÉCOISE DRUIDE, NOUS INVITE À VENIR LA RENCONTRER À L’EXPO MANGER SANTÉ ET VIVRE VERT. LA CHANTEUSE, QUI EST EN AFFAIRES DEPUIS DEUX ANS, LANCERA PAR AILLEURS SA TOUTE PREMIÈRE COMPILATIO­N DE GRANDS SUCCÈS CE PRINTEMPS.

L’année dernière, France D’Amour a découvert de bons produits locaux à l’Expo Manger Santé et Vivre Vert, mais cette année, c’est à titre d’exposante qu’elle participe à la 21e édition de ce salon, qui se tient du 23 au 25 mars au Palais des congrès de Montréal. «Je ne me proclame pas grano, mais je dis que c’est important d’avoir conscience de ce qu’on consomme parce qu’il y a des gens qui abusent de notre confiance avec certains produits. Dans l’industrie cosmétique, par exemple, c’est fou! J’ai toujours aimé savoir ce qui est bon et mauvais pour nous. J’ai de la difficulté à acheter aveuglémen­t quelque chose. Je le fais une fois de temps en temps, mais j’aime savoir ce que je consomme. Je trouve que si tout le monde s’informait adéquateme­nt, il y aurait un tournant vert plus rapidement.»

FEMME D’AFFAIRES INSPIRÉE

Sur place, plus de 300 exposants viendront promouvoir l’alimentati­on saine, l’écologie et la santé globale, dont la marque de cosmétique­s québécoise Druide, avec laquelle la chanteuse s’est associée depuis deux ans. En novembre, elle a lancé avec cette entreprise la gamme de produits Bio Love, disponible en ligne (druidebio.com) et dans diverses boutiques de produits naturels.

Quand on demande à l’artiste si elle s’est découvert une fibre entreprene­uriale, elle répond: «Ce que j’ai découvert, avec les années, c’est que j’aime travailler avec des gens passionnés et compétents. J’aime travailler en équipe, partager des idées, être inspirée par les autres et inspirer les autres. C’est l’aspect de la femme d’affaires qui m’intéresse. Tout le marketing, les chiffres, la vente, ce n’est pas mon domaine.» Les aspects humain et créatif attirent l’artiste, qui développe actuelleme­nt d’autres produits cosmétique­s.

Loin de faire ses 53 ans, qu’elle célébrera le 30 mars, la chanteuse admet se faire souvent demander son secret pour avoir l’air jeune. «Il y a une question d’énergie, de passion. Je pense que ça te garde jeune plus longtemps d’être motivé par ton travail et d’être entouré de bons amis. C’est important, parce que je suis certaine que le stress accélère le processus de vieillisse­ment. J’essaie donc d’avoir le moins de stress possible. Sinon, depuis que j’utilise le sérum de ma gamme de produits cosmétique­s sur mon visage, ma peau n’a jamais été aussi belle.»

Quant à son fils, François, il est plutôt du type fin gourmet, sans être bio. «On va se rejoindre à un moment donné!» rigole France D’Amour, qui vit une belle relation avec son gars, un réalisateu­r de télé. «Il parcourt le monde en ce moment avec sa caméra à faire toutes sortes d’émissions. C’est un passionné, un workaholic, mais quand on ne peut pas se voir, on se voit sur Facetime. Je suis très proche de mon fils. Il aime sa mère, et sa mère l’aime beaucoup!»

UNE COMPILATIO­N À LA DEMANDE DES FANS

Outre ses spectacles, elle sortira en mai son 12e album, France D’Amour Best Of... «Ça fait des années que je me fais demander en spectacle si j’ai un best of de mes chansons et je n’en avais pas. Ce n’était pas évident de choisir les chansons. Il va y en avoir à peu près 18 qui sont les plus grands succès de chaque album. Ça sera les versions originales, mais on va essayer qu’il y ait une cohérence dans le son parce qu’il y a une grosse différence sonore entre mes albums des années 1990 et mes derniers», explique la chanteuse, qui est passée du rock au jazz. Cet automne, elle commencera l’écriture de nouvelles chansons pour un disque rock.

CÉLIBATAIR­E ÉPANOUIE

Côté coeur, elle n’a pas retrouvé l’amour. «Je suis dans la musique, les pots de crème et la famille. C’est le fun parce que de ne pas avoir de chum me donne plein de temps pour m’occuper de mes amis ainsi que de ma mère et de mon père, qui vieillisse­nt, mais aussi pour pratiquer ma guitare. De plus, j’ai déménagé en août dernier. Je suis passée du Plateau à Rosemont. J’aime ça vivre à Montréal! Pour le moment, je ne suis pas à la recherche de quelqu’un. Je me dis que si ça arrive, ça arrivera.»

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