Échos vedettes

Questions télé à... Émilie Bibeau

ACTUELLEME­NT SUR LES PLANCHES DU THÉÂTRE DU RIDEAU VERT DANS LA PIÈCE IMPROMPTU, ÉMILIE BIBEAU EST AUSSI PRÉSENTE AU PETIT ÉCRAN DANS DIVERS PROJETS. ON PEUT ÉGALEMENT L’ENTENDRE À L’ÉMISSION PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON LIT, À LA PREMIÈRE CHAÎNE DE RADIO

- PAR SAMUEL PRADIER

VOUS AVEZ INTERPRÉTÉ PLUSIEURS RÔLES À LA TÉLÉ. LEQUEL VOUS A DEMANDÉ LE PLUS DE TRAVAIL?

Encore à ce jour, ça reste le personnage de Rosalie, qui était une déficiente intellectu­elle, dans la série Annie et ses hommes. Ce n’était pas une réalité que je connaissai­s, car je n’en avais pas dans ma famille. Ça m’a demandé beaucoup d’observatio­n et de préparatio­n, mais aussi pas mal d’essais- erreurs dans le jeu, parce que c’était tellement loin de moi! En plus, ce sont des intonation­s et une attitude délicates à faire devant la caméra; ce n’était pas évident à doser. J’ai joué ce rôle de l’âge de 25 à 29 ans. UN PERSONNAGE QUE VOUS AURIEZ AIMÉ JOUER? J’aurais aimé tenir le rôle de Peggy, la secrétaire dans Mad Men, qui est interprété­e par Elisabeth Moss. En fait, c’est comme si les producteur­s avaient créé une série pour me faire plaisir, car j’aime beaucoup l ’univers et l ’ambiance des années 1960. LA TÉLÉSÉRIE OU LE TÉLÉROMAN D’ICI QUI VOUS A LE PLUS MARQUÉE?

C’est drôle, mais je dirais L’héritage, de Victor- Lévy Beaulieu. Quand j’étais au primaire, j’adorais ça. J’étais très impression­née par les personnage­s de Jean- Louis Millette, d’Yves Desgagnés et de Robert Gravel. Ça m’a beaucoup marquée, et ç’a été mes premiers contacts avec la télévision d’adulte. J’ai aussi des souvenirs très précis des Filles de Caleb. VOTRE PLAISIR COUPABLE?

Je dirais Say Yes to the Dress, une émission où des femmes vont essayer des robes de mariage. Quand je tombe dessus, je regarde quelques épisodes. LA DERNIÈRE SÉRIE ÉTRANGÈRE QUE VOUS AVEZ REGARDÉE?

Big Little Lies, et j’ai adoré ça. C’est tellement bien écrit et bien réalisé. Les actrices sont formidable­s! Pour moi, c’était jouissif de les voir évoluer. Il y a tellement de détails et de contenu dans leur jeu. Il y a aussi beaucoup d’intelligen­ce et de sensibilit­é dans cette série. DANS QUELLE SÉRIE ÉTRANGÈRE AURIEZ-VOUS AIMÉ JOUER?

Dans House of Cards. Le personnage de Robin Wright est un beau rôle de femme et c’est une série très bien écrite. CE QUE VOUS NE REGARDEZ JAMAIS?

Le golf! (rires) J’écoute pas mal de choses à la télévision. Je vais écouter autant la chaîne Découverte qu’une fiction ou du sport. Par contre, je suis moins attirée par les téléréalit­és américaine­s, comme Les Kardashian. L’ÉMISSION QUI A MARQUÉ VOTRE ENFANCE?

C’est dur pour moi de ne pas répondre Passe-Partout. Je suis de cette génération. C’était très réconforta­nt comme univers. J’avais aussi les disques, on les écoutait tout le temps. SI ON VOUS DONNAIT CARTE BLANCHE POUR CRÉER UNE SÉRIE OU UN TÉLÉROMAN, QUE FERIEZ-VOUS?

Une comédie, parce qu’il y en a moins. C’est difficile à faire, mais quand c’est réussi, c’est tellement bon! Une comédie de filles avec des personnage­s féminins drôles, qui ne seraient pas juste des faire- valoir. Évidemment, je jouerais dedans, parce que je n’en ai pas fait tant que ça. On dirait que les producteur­s ne pensent pas forcément à moi pour une comédie.

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