Noémie O’Farrell: une rencontre déterminante
CETTE COMÉDIENNE EST ORIGINAIRE DE LÉVIS, SUR LA RIVE SUD DU FLEUVE, ET ACCUMULE LES RÔLES DEPUIS SA SORTIE DU CONSERVATOIRE DE QUÉBEC. SON NOM APPARAÎT AU GÉNÉRIQUE DE L’HEURE BLEUE, À TVA, ET À CELUI DE LA NOUVELLE WEBSÉRIE OH MY LORD!, À VRAK.TV. PRÉSE
Noémie O’Farrell est née il y a 30 ans, le 16 mars, dans la ville qui fait face à la Vieille Capitale, Lévis. Elle a passé une partie de son enfance un peu plus loin dans les terres, du côté de Sainte- Claire, dans Bellechasse, avant de retourner vers sa ville natale pour ses études secondaires. «Ensuite, je suis déménagée à Québec», raconte la jeune comédienne, qui a un frère cadet. La fratrie ne s’arrête cependant pas à ce frérot. «Mon beaupère a deux filles que je considère comme mes soeurs, donc on est quatre. On est une famille recomposée.» À part elle, personne chez les O’Farrell n’oeuvre dans le monde artistique.
Quand on lui demande si, plus jeune, elle se voyait comme comédienne, Noémie O’Farrell affirme que non. On devine qu’elle a eu, à l’instar de plusieurs adolescents et jeunes adultes, une période de questionnement en ce qui concerne son choix de carrière. «En fait, je ne me projetais pas beaucoup dans l’avenir. Je suis allée dans le programme international au secondaire. J’avais une sorte d’ouverture sur le monde et je me disais que, peut- être, je pourrais faire quelque chose avec ça. Ensuite, au cégep, j’ai choisi la littérature. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, mais j’étais consciente que les arts et les gens m’intéressaient.»
Et il y a eu cette rencontre qu’on peut qualifier de déterminante. « J’allais à l’école avec le fils d’une comédienne et, à un moment donné, elle m’a dit que je devrais peut- être penser à aller faire les auditions pour les écoles de théâtre. Ç’a allumé quelque chose en moi.» L’élève en question est aussi devenu acteur; il se nomme Antoni Castonguay- Harvey, et il est le fils de Lise Castonguay. «Elle me voyait jouer au théâtre au cégep Garneau, à Québec, et elle croyait que j’avais le petit quelque chose de nécessaire pour faire le métier que je fais.»
Noémie O’Farrell a été acceptée au Conservatoire d’art dramatique de Québec et a gradué en 2011. Depuis, elle n’a pas chômé. « J’ai travaillé vraiment fort. Je n’ai pas hésité à créer des choses, à générer des rencontres, et j’ai eu de la chance.»
CINÉMA ET TÉLÉ
Depuis sa sortie du Conservatoire, Noémie émie O’Farrell cumule les rôles au théâtre, à la télé, élé au cinéma et sur le web. On la voit actuellement dans le film La Bolduc, dans lequel elle tient un «petit, petit rôle», comme elle le précise, soit celui d’une suffragette. Elle a aussi participé au long métrage La fumée rose, de Fabrice La RocheFrancoeur, avec entre autres Christine Beaulieu. À la télé, on peut apprécier ses talents dans
L’heure bleue, téléroman où elle défend le rôle de Roxanne, la petite amie de Jules Tousignant (Frédéric Lemay). À noter que, depuis presque deux ans, les deux comédiens forment aussi un couple dans la vie.
TOURNAGE À LONDRES
Sur le web, elle attire l’attention dans la nouvelle série Oh my lord!. Elle joue Zoé aux côtés de Marianne Verville, qui interprète Beth. Les deux amies quittent le Québec pour aller travailler comme femmes de chambre à Londres, dans un hôtel de luxe. Les aventures et les surprises seront nombreuses. «C’est un super beau rôle. Zoé est complètement affolée à l’idée de partir loin de chez elle», raconte la jeune femme qui, elle, est allée au Panama avec des amis alors qu’elle avait 18 ans.
La série comporte une dizaine de capsules, tournées à Montréal et au pays de e Sa Majesté. « Je suis allée à Londres avec vec Marianne et le directeur de la photogra- aphie. On a été là trois jours pour le tour- rnage, mais moi, je suis restée un peu u plus longtemps. Quelle ville extraordinaire! C’était la première fois que j’y allais. Je n’arrêtais pas de me demander comment faire pour travailler dans cette super ville. J’étais dans mon grand rêve londonien. J’ai adoré ça.» FRANCIS BOLDUC