La Voix: Jesse Proteau
MIS EN DUEL FACE À NOÉMIE LAFORTUNE E SUR LA CHANSON WHAT ABOUT US, DE PINK, JESSE PROTEAU A DONNÉ TOUT CE QU’IL AVAIT POUR TIRER SON ÉPINGLE DU JEU. POUR SA SOLIDITÉ ET LE PLAISIR COMMUNICATIF QU’IL A PARTAGÉ DURANT T LA PERFORMANCE, ÉRIC LAPOINTE A DÉCI
Jesse, étiez-vous surpris de vous retrouver face à Noémie à l’étape des Duels? J’ai été très surpris. D’abord, je pensais avoir une chanson un peu plus dans mon registre et m’attaquer à un style qui me ressemblait davantage vocalement. Je considère avoir eu le plus gros défi de l’équipe dans cette étape des Duels. J’avais beaucoup d’appréhension face à cette chanson, ce n’est pas ce que j’aurais proposé naturellement. Mais j’ai été à l’émission pour les défis, pour évoluer et grandir. Noémie chante super bien et j’ai beaucoup travaillé la chanson avant le Duel. J’ai dû la chanter 10 fois par jour avant le soir du Duel. Finalement, je me suis aperçu que la chanson m’allait bien. Je me suis rendu compte que j’avais une voix polyvalente; je peux autant chanter du Pink que du Céline Dion. La voix est un outil qu’on peut utiliser à toutes les sauces. Pourquoi avez-vous décidé de participer à La Voix? C’est l’inconnu qui m’a amené à La Voix. De la même manière que j’ai commencé à faire de la musique à l’âge de 16 ans, je me suis lancé làdedans. dd Je J pense que l les aléas lé d de la l vie i nous apportent souvent du beau et du bon. Je savais que La Voix allait me donner de la visibilité, parce que je compose des chansons dans la vie. J’écris même pour d’autres artistes. Je savais que ça allait aussi m’apporter une expérience, une richesse que je n’ai pas encore. J’ai une drôle d’histoire. J’étais gestionnaire en hôtellerie il y a encore deux ans. Je me mettais beaucoup de barrières, j’avais beaucoup d’idées préconçues et j’ai refusé pas mal de choses. Depuis que j’ai quitté mon emploi, que je me suis lancé dans le vide et que je dis oui à presque tout, il ne m’arrive que de belles choses. C’est très positif autour de moi. Ce qui est origoriginal, c’est que vous avez déjà eu uune première carrière dans la mu musique à la fin de l’adolescence. Comment Com avez-vous vécu cette exp expérience? J’ai J’a en effet fait de la musique avec Marabu Ma à l’âge de 16 ans. C’était mon mo premier projet, une école de la musique m pour moi. En 2011, André (S (Simard) et moi, on a décidé de prendre pr des chemins différents et de faire fa autre chose. On avait des fantasmes musicaux à assouvir, chacun de notre côté. Quand j’ai commencé à délaisser Marabu, je me suis naturellement investi dans l’hôtellerie. Ma petite fille est née. J’ai senti le besoin de m’occuper de ma famille. Ç’a bien fonctionné. J’ai rapidement monté les échelons au RitzCarlton Montréal. Mais, à 30 ans, j’ai senti que le feu qui dormait en moi méritait d’être ravivé. En quoi cette expérience peut-elle vous servir à La Voix? J’ai réussi, je suis tombé et je me suis relevé. J’en ai vu d’autres. Je suis conscient qu’après La Voix, les contrats ne vont pas me tomber dessus sans effort. Mais j’arrive dans l’émission avec un plan, je suis prêt. J’ai des chansons qui sont prêtes à sortir. La Voix est un levier pour moi. Comment avez-vous réagi lorsqu’Éric a décidé de vous garder pour la prochaine étape? S’il a décidé de me garder, j’imagine que c’est parce qu’il pense que je peux le faire gagner, pour une seconde année consécutive. Éric et moi, on a une belle complicité. En dehors des caméras, on se ressemble beaucoup. On est tous les deux intenses, impulsifs et nés pour être sur une scène. Quand Éric embarque sur une scène, c’est une machine. Et je pense qu’il voit en moi cette intensité- là.