Échos vedettes

EN ROUTE VERS LES ÉTATS-UNIS

- JEAN-FRANÇOIS BRASSARD

En octobre dernier paraissait chez nous Here We Are, premier album anglophone d’Andie Duquette. Campagne promo d’ici jusqu’à Toronto. «À partir de là, mon équipe a envoyé des dossiers pour me présenter aux étiquettes de disques américaine­s », fait valoir la jeune auteurecom­positrice-interprète, qu’on a d’abord connue par le truchement de la première édition de La Voix, en 2013. Spectra Music Group, dont les têtes de pont sont à Nashville et en Caroline du Nord, s’est montrée intéressée et a conclu une entente avec elle pour la parution de Here We Are sous licence.

Andie reprend: «Après avoir reçu mon dossier, ils sont allés voir sur YouTube mes prestation­s live. Ça ne ment pas. Ils ont vu que j’étais à l’aise sur scène, et que j’avais déjà un bassin de fans ici. Ils aiment aussi le fait que je sois une Québécoise d’expression française. C’est inusité, ils trouvent ça cute, et ça les charme.» Elle est aussi tombée dans l’oeil du reste du pays, le site Canadian Beats la nommant en troisième place du Top 12 des artistes émergents à surveiller en 2018.

Le 20 avril sortira aux États- Unis un premier single, un avant- goût de l’album qui sera offert au cours de l’été. La promotion est en train de se mettre en place pour le marché américain, et Andie se produira en première partie d’un artiste de l’écurie Spectra. «Tout est nouveau et prendra forme au cours des prochains mois.» D’ici à ce qu’elle recueille les fruits de ses semailles chez nos voisins du Sud, Andie se produira dans différents festivals au Québec et au Nouveau- Brunswick cet été. « J’écris mes textes en français, et quand je chante trop longtemps en anglais, ça me manque. Ce sont deux facettes que je veux conserver. J’ai commencé à chanter en anglais, puis j’ai commencé timidement en français et j’ai adoré ça. Maintenant, j’aime conjuguer les deux.»

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