Échos vedettes

Dominique Brown: qui est le nouveau dragon?

DANS L’OEIL DU DRAGON VIENT DE SE POINTER TER POUR UNE SEPTIÈME SAISON AVEC UN VENT DE CHANGEMENT. GEMENT. GILBERT ROZON ET SERGE BEAUCHEMIN N’ÉTANT ÉTANT PLUS LÀ, UN DES FAUTEUILS EST OCCUPÉ CHAQUE SEMAINE PAR UN DRAGON INVITÉ. ET LE PETIT TIT NOUVEAU DE

-

Avec le printemps nous reviennent les dragons, cette fois les mercredis à 20 h à Radio- Canada. Cette année, une nouvelle tête se joint à Caroline Néron, Christiane Germain et Martin- Luc Archambaul­t. Il s’agit de l’homme qui est derrière Chocolats Favoris, un gars de Québec. Qu’est- ce qui fait que Dominique Brown, à l’aube de la quarantain­e, se retrouve au petit écran? « C’est quelque chose qui m’avait toujours intéressé. J’ai passé 12 ans de ma vie dans le domaine du jeu vidéo, et j’avais à faire régulièrem­ent des entrevues, à m’impliquer dans les campagnes marketing de nos différents projets et à vendre ça. Je suis allé sur des plateaux de tournage aux ÉtatsUnis et ailleurs. J’avais déjà goûté au monde des médias et j’avais bien aimé.»

DRÔLE DE PARCOURS

Dominique a un parcours déstabilis­ant. « J’avais toujours rêvé d’avoir mon propre studio de jeux vidéo. J’ai incorporé Beenox en avril 1996. J’avais 17 ans. Je développai­s ce projet à travers d’autres projets. En 2000, alors que j’avais 21 ans, j’ai décidé de me lancer à temps plein dans cette aventure- là avec d’anciens collègues de travail.» Au départ, ils sont six. En deux ans, l’entreprise se développe de façon fulgurante, employant 500 personnes. Après cinq ans, le géant mondial Activision achète la busi

ness. Brown demeure toutefois en poste durant sept autres années à titre de PDG de l’entreprise. Puis, celle- ci atteint un plateau. Dom a besoin de croissance. Il quitte Beenox.

Comme une clause contractue­lle l’oblige à ne pas se lancer dans une affaire en concurrenc­e avec Beenox pendant une année après son départ, Dominique prévoit des vacances. Incapable de demeurer sans rien faire, il acquiert Chocolats Favoris. On est en 2012. Au départ, il veut encourager une entreprise de Québec, et le commerce de détail l’intéresse. Mais il n’y voit là aucun plan de développem­ent. Sauf qu’une réflexion l’amène à prendre la présidence à temps plein de l’entreprise en janvier 2013. En équipe, ils se donnent comme défi de réinventer la chocolater­ie. «On est passés de 3 succursale­s à 33 dans trois provinces canadienne­s en cinq ans.» Il avait 70 employés, il en a aujourd’hui environ 1200. Son but à court terme: en faire une marque reconnue à l’internatio­nal, rien de moins!

Dominique admet que l’arrivée de Gino Chouinard comme franchisé a donné un beau coup de main à l’entreprise! «En 2014, Gino Chouinard nous a contactés. Il s’ennuyait de Chocolats Favoris à Québec. Il en voulait un à Bouchervil­le, où il demeure.» L’animateur est non seulement devenu un franchisé, mais aussi un ambassadeu­r.

IL NE L’A PAS EU FACILE

Dominique n’a pas fait de grandes études en marketing. « Je me suis fait mettre dehors de l’école et j’ai travaillé à temps plein dans une arcade, comme surveillan­t, avant de me lancer dans le domaine du jeu vidéo.»

Il a développé son expertise en autodidact­e. « J’ai eu des gens qui m’ont entouré et qui m’ont aidé, qui ont pris le temps de m’expliquer les rouages de l’entreprene­uriat. J’ai appris beaucoup, j’ai commis beaucoup d’erreurs... On peut se lancer dans l’entreprene­uriat après avoir eu un parcours scolaire exemplaire; je pense que ça peut aider énormément. Moi, j’en ai souffert, d’une certaine façon, parce que je partais de plus loin sur certaines choses. En même temps, j’ai appris uniquement des choses qui m’étaient directemen­t utiles dans ma vie d’entreprene­ur.» Cela dit, il n’encourage personne à décrocher.

SES INVESTISSE­MENTS À L’ÉMISSION

Le nouveau dragon a investi à plusieurs reprises, mais ne peut entrer dans les détails. « J’en ai eu pour mon argent avec les projets qui ont été présentés!» Il nous promet une saison... explosive! « On a eu des cas exceptionn­els. J’ai l’impression qu’ils étaient à un niveau supérieur.»

A- t- il senti le spectre de Gilbert Rozon sur le plateau? «C’est un sujet qui n’a été soulevé d’aucune façon durant la production. Je pense que tout le monde est passé à autre chose.»

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada