MARIE-ANDRÉE POULIN
Vélo, bateau, bobos
L’an dernier, presque à pareille date, on vous racontait que MarieAndrée Poulin s’était retrouvée avec quelques ecchymoses à la suite d’un accident de vélo. Un petit accident qui avait nécessité deux jours de repos. Cette année, la journaliste culturelle et chroniqueuse météo a remis ça, mais cette fois en bateau. C’est plus précisément après une course en voilier qu’elle a découvert que ses jambes avaient subi quelques «traumatismes». «J’ai participé à la Coupe Femina (le 7 juillet), événement pour lequel j’étais porte-parole. Le trajet allait de Lévis à Neuville, puis retour à Lévis. Il n’y a que des femmes dans cette course; on était 140 au total. Sur notre voilier, le Enjoy, on était 5 femmes.» Cette course était une première pour Marie-Andrée Poulin. «Je venais tout juste d’apprendre comment faire les manoeuvres. Quand on est nouveau dans quelque chose et que les autres sont expérimentés, on veut être bon. Alors, je me suis donnée à 200 %, mais, rendue au soir, j’avais mal aux jambes. En relevant la jambe de mon pantalon, j’ai vu une série d’ecchymoses. Je me suis dit que j’avais la preuve que je m’étais vraiment donnée au maximum.» Ajoutons que, dès le début de la course, une de ses coéquipières du Enjoy s’est foulé une cheville et que des petits pépins techniques sont survenus. «On a connu quelques péripéties.» Il y avait six embarcations dans la catégorie dans laquelle la journaliste et ses coéquipières se trouvaient, et elles sont arrivées en quatrième place.
«À une place du classement. On était bien fières.» La journaliste sera à nouveau de la compétition l’an prochain et toujours porte-parole.
Marie-Andrée Poulin nous confie ensuite que la voile est devenue pour son chum, Richard Petit, et elle, une véritable passion. «On a acheté un catamaran qu’on va recevoir l’automne prochain. Actuellement, on suit des cours de navigation. Notre bateau sera en location aux Bahamas, et chaque année, on ira en vacances là-bas pour mettre en pratique nos apprentissages.» Il ne nous reste qu’à lui souhaiter que ses prochaines sorties sur l’eau soient moins riches en ecchymoses.