Lynda Thalie, rose des sables
Lynda Thalie est comme une rose, une rose des sables, cette roche énigmatique que l’on trouve le plus souvent dans le désert, formée par la cristallisation de minéraux et dont la disposition rappelle les pétales d’une rose (Wikipédia). Les Maghrébins d’origine connaissent bien le phénomène, qui devient pour eux une sorte de talisman auquel ils confèrent des actions magiques ou protectrices et qui est censé porter bonheur. C’est le sentiment que j’ai ressenti quand je l’ai revue le mois dernier lors d’une rencontre fortuite et agréable lors d’un événement où elle a chanté. On s’était déjà rencontrés une fois, il y a deux ans, lors d’une émission de radio à Montréal, où je la recevais. Je l’avais alors trouvée fort sympathique. Je ne m’étais pas trompé. Cette fois-ci, en faisant mieux connaissance, dans un cadre différent que le travail, on s’est rendu compte qu’on avait quelques points en commun. D’abord un ami, Manuel Tadros, avec qui elle travaille (elle fait du doublage, la voix francophone de Superwoman), puis la musique et l’eau (comme moi, elle aime naviguer). Après notre deuxième rencontre, je n’étais pas encore rassasié; j’ai voulu en savoir davantage sur elle. J’ai découvert, en cherchant sur la Toile, qu’elle est née à Oran, en Algérie, que je connais bien grâce à mon ami Christian Martinez et à sa famille, qui en sont originaires. Maintenant installés aux ÉtatsUnis depuis plus de 40 ans, les Martinez sont demeurés canadiens; ils sont toujours en lien serré avec le Québec.
Qui cherche le bonheur trouve le Québec. Naturalisée canadienne depuis 1999, Lynda Thalie est une Québécoise, une beauté de plus à rajouter au Québec. Quatre albums déjà sortis pour la chanteuse à la voix d’ange. Elle continue de travailler sur des projets, surtout des chansons. Lynda incarne la chanson et la musique s’épanouit en elle. Depuis quelque temps, elle donne dans le doublage pour le cinéma. Cette technique difficile à maîtriser semble lui coller à la peau. Je vous le disais plus haut: c’est bien sa voix que vous entendez quand vous vous pâmez devant les exploits de Superwoman en visionnant le film. J’ai l’impression qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’elle, ici comme ailleurs. Souvenez-vous du parcours de Lara Fabian, partie inconnue de Belgique et devenue une star mondialement reconnue, après s’être fait connaître au Québec d’abord. C’est un peu ce que j’imagine pour la suite avec Lynda Thalie.
Lynda Thalie s’intéresse aussi à l’aide humanitaire. Elle lui tient à coeur autant que la recherche de nouvelles chansons. Elle se propose de partir au Sénégal au mois de janvier pour aider les enfants du pays à grandir mieux. C’est avec son coeur qu’elle compte supporter les plus pauvres, et sans doute aussi avec sa musique. Quand une rose chante, ses épines disparaissent le temps qu’on s’en approche pour cueillir son odeur. J’aime bien Lynda Thalie, cette auteure, compositrice, interprète et aussi aventurière, une espèce de Superwoman de la chanson. Salam alikoum, petite rose du désert!