Échos vedettes

Lulu Hughes: coeur à prendre

En vedette dans Vintage 69 de Gregory Charles

- DANIELLE DESBIENS

ON PEUT VOIR LA CHANTEUSE LULU HUGHES DANS TROIS SPECTACLES: VINTAGE 69, AVEC GREGORY CHARLES ET KIM RICHARDSON, HOMMAGE À JANIS JOPLIN, EN SOLO, ET UN SPECTACLE QU’ELLE PRÉSENTE AVEC SON FRÈRE RICK SUR LES CHANSONS QUI LES ONT MARQUÉS. L’ARTISTE EST GUÉRIE DU CANCER, ET PREND MAINTENANT SOIN D’ELLE. LULU SE DIT MÊME PRÊTE À RENCONTRER UN NOUVEL AMOUREUX.

Lulu Hughes est enchantée de participer au spectacle Vintage 69 de Gregory Charles. «J’adore travailler avec Gregory. C’est son concept, mais il m’a choisie pour mes forces. Je vous le dis: ça va chanter!»

Quant à son spectacle en duo avec son frère Rick Hughes, Lulu précise: «C’est notre histoire de famille avec mes parents qui étaient artistes. On a grandi en écoutant toutes sortes de choses...»

Son propre spectacle, Hommage à Janis Joplin, lui tient à coeur. «C’est une femme très méconnue. Ça m’attriste qu’on ne parle que de sa mort survenue à la suite d’une surdose d’héroïne. Elle a changé le rôle des femmes dans la musique. Elle a démontré que les femmes avaient le droit de tout explorer. Elle était très intelligen­te et dirigeait ses affaires. Son dernier album, Pearl, était peaufiné, très léché. Sur scène, je ne me déguise pas en Janis Joplin. Par contre, je suis une puriste: ses chansons sont déjà bonnes, et j’essaie de les reproduire le plus fidèlement possible.»

DOULOUREUX APRÈS-CANCER Lulu Hughes parle ouvertemen­t de son état de santé. «Si j’en parle, c’est pour aider les autres. On se sent vite seule quand on n’est pas bien. La période de la guérison est difficile, avec la chimiothér­apie ou la radiothéra­pie. J’ai souffert d’un manque d’énergie et des effets secondaire­s d’un médicament, le tamoxifène, qui a déclenché ma périménopa­use; j’ai eu des chaleurs et j’ai pris du poids. J’ai eu aussi des problèmes avec ma peau, qui me faisait beaucoup souffrir, et rien ne me soulageait.»

C’est grâce à son réseau d’amies de Brossard et de Bouchervil­le que Lulu a trouvé des solutions. Isabelle O’Brien lui a conseillé le yoga chaud Bikram. «Deux jours après une séance, je pète le feu.» Lulu fait de l’entraîneme­nt sur plate-forme vibrante (Power Plate) pour retrouver sa masse musculaire et sa densité osseuse. «Pour mes 50 ans, j’avais reçu un facial dans une clinique d’esthétique. J’ai découvert des produits naturels québécois, de la marque Corpa Flora, conçus par une ex-chercheuse en cancer. Ma peau est redevenue belle. J’ai d’ailleurs demandé à la fondatrice, Céline Champigny, de les promouvoir pour qu’on sache que ces produits existent.»

ÊTRE EN AMOUR «Mon coeur est à prendre, admet Lulu. Durant ma maladie, j’ai beaucoup réfléchi et éliminé des peurs, des croyances, des façons de voir restrictiv­es. Je m’imposais à moi-même tant de négatif... J’ai compris que j’étais en dépression nerveuse non soignée. Il m’a fallu deux, trois ans avant d’arriver à vivre de la bonne façon. Parfois, il m’arrive de retomber: j’appelle ça des délires, et j’arrête ça vite! Je suis bien seule, mais j’ai confiance que je pourrai dorénavant aimer de la bonne façon.»

Sa fille de huit ans, Melody, lui ressemble physiqueme­nt, mais son caractère est comme celui de son père, nous dit Lulu. «Melody a besoin de se détacher. Ça fait mon affaire, car j’ai toujours peur de lui faire de l’ombre. Elle est très sociable, alors que moi, à son âge, j’étais très gênée. Son idole, c’est Michael Jackson, et elle adore Bruno Mars, Justin Bieber, Coeur de pirate, Andréanne A. Malette, Ariane Moffatt et Marie-Mai. Je connais leurs chansons par coeur à force de les entendre.»

Le spectacle Vintage 69 sera présenté à L’Olympia, à Montréal, les 4,5 et 6 octobre.

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