Échos vedettes

Charlie Lemay-Thivierge: peut-être avocate

- FRANCIS BOLDUC

CHARLIE LEMAY-THIVIERGE A PASSÉ UNE BONNE PARTIE DE L’ÉTÉ SUR LES PLANCHES OU ENTRE CIEL ET TERRE SOLIDEMENT ATTACHÉE À UN PARACHUTE. CET AUTOMNE, ON POURRA VOIR LA JEUNE FEMME AU THÉÂTRE, À LA TÉLÉVISION, EN CLASSE ET PROBABLEME­NT DERRIÈRE UN VOLANT.

Charlie Lemay-Thivierge n’a que 17 ans et elle cumule déjà de l’expérience comme comédienne à la télévision, sur le web, dans un court métrage et, maintenant, au théâtre. En effet, elle a joué cet été dans Fais-toi une belle vie, une pièce de théâtre écrite par le comédien François Chénier et mise en scène par Yves Desgagnés. «Cette pièce raconte l’histoire de Michel, rôle joué par mon père, qui est en burnout. Sa conjointe et un couple d’amis décident d’acheter un chalet pour essayer de l’aider. Ils espèrent le soigner, mais plus l’histoire avance et plus on se rend compte que si Michel va mal, ses amis vont peut-être encore plus mal que lui. Finalement, ces personnes sont plus toxiques qu’autre chose.»

Outre son père, Guillaume Lemay-Thivierge, Charlie partage la scène avec Émily Bégin, Sandrine Bisson et François Chénier. Elle interprète Janie Sucre, une adolescent­e d’une quinzaine d’années à l’honnêteté discutable. «Je m’adresse directemen­t au public et je raconte l’histoire. Je suis la narratrice.» À propos de son rôle dans la pièce, elle ajoutera ensuite. «Janie Sucre sème le trouble dans le chalet. Ce qu’elle raconte provoque des réactions.»

TOUT UN CADEAU DE NOËL! Charlie Lemay-Thivierge aime le théâtre et assure que, pour sa première expérience, tout se passe bien. «J’ai vraiment beaucoup de plaisir à faire mes monologues. De plus, je n’ai pas vraiment de problème avec ma voix. Ça va bien», raconte-t-elle. C’est son père qui lui a offert le rôle. Au début de cette création, il n’y avait pas de personnage de Janie Sucre. «J’avais fait savoir à mon père que j’aimerais ça, le théâtre, mais je pensais seulement accompagne­r toute la gang en tournée pour découvrir un autre univers.» Cette idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Papa Guillaume a agi de façon spectacula­ire. «À Noël, j’ai eu des bottes et une carte. Dans cette carte, ça disait que j’allais faire la tournée. C’était vraiment un gros cadeau, et j’étais super contente!» Ensuite, Guillaume a demandé à son ami François Chénier, l’auteur de la pièce, de trouver une façon d’inclure sa fille dans le spectacle. «Au début, mon rôle était peu présent, mais après quelques lectures, Yves Desgagnés a demandé à François de rajouter du texte pour mon rôle. Plus les lectures avançaient, plus mon rôle prenait de l’importance. Finalement, je suis devenue la narratrice de l’histoire, et je trouve ça vraiment le fun.» Évidemment, elle a vécu quelques moments stressants. «Ce qui me stressait beaucoup, c’était de projeter ma voix comme il faut. S’il y a 700 à 800 personnes dans la salle, il faut que tous entendent. Il fallait donc que j’arrive à bien projeter ma voix. J’ai travaillé comme il faut, et ça va super bien jusqu’à maintenant.»

LE PLAN B La jeune femme est de nouveau dans la série Ruptures cet automne. Le métier lui plaît, et elle ne s’en cache pas, mais Charlie Lemay-Thivierge garde les deux pieds sur terre. «C’est un métier qui est incertain, et j’envisage d’avoir un plan B. J’aimerais faire des études en droit et devenir avocate, mais j’ignore encore dans quel domaine.» Et pourquoi le droit? «Je suis du genre justicière dans la vie. Je veux que tout soit juste pour tout le monde. J’aime aussi débattre de mes idées et défendre mon point de vue. Je pense que le métier d’avocate pourrait m’intéresser.» Avant d’entrer à la faculté de droit, Charlie Lemay-Thivierge débutera des études au cégep en arts, lettres et communicat­ion.

Parmi ses loisirs cet été, elle a sauté en parachute, un sport que pratique depuis longtemps son père, qui possède une école de parachutis­me. «J’en ai fait un peu», dira-t-elle en rappelant qu’elle a été une partie de l’été en tournée. Elle a aussi commencé une formation populaire auprès des jeunes de son âge. «J’ai suivi des cours de conduite. Je n’ai pas encore mon permis, mais j’ai fait des cours pratiques et théoriques. Ça va bien, mais comme on a souvent été loin de la maison, je n’ai pas pu clancher ça rapidement. Je vais finir par l’avoir, mon permis.» Quand ça sera le cas, sera-t-elle au volant d’un modèle Hyundai? lui demande-t-on. «Je pense que oui. Je pense que mon père aimerait bien ça.»

Pour infos sur la pièce et la tournée: faistoiune­bellevie.ca.

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