PASCAL ALLARD FIER AMBASSADEUR DU COUNTRY DE DRUMMONDVILLE
LE 7 SEPTEMBRE, PASCAL ALLARD VIVAIT UNE SOIRÉE D’EXCEPTION. IL VOYAIT SA CHANSON JE VOULAIS MARIER RENÉE MARTEL DONNER SON TITRE AU SPECTACLE D’OUVERTURE DU FESTIVAL WESTERN DE ST-TITE. RECONNAISSANCE ET FASTE FIN D’ANNÉE POUR LE COW-BOY EN RUNNING SHOES
Il est drôlement allumé, le Pascal! Des connaissances musicales encyclopédiques, une passion authentique pour la musique et un respect inconditionnel pour les musiciens, qu’il a développé en bas âge dans son Drummondville natal, municipalité qui a aussi vu naître trois de ses idoles: Marcel Martel, sa fille Renée et Gaston Mandeville.
Déplaçons-nous à Saint-Tite pour mieux revenir à Drummondville. «Le show Je voulais marier
Renée Martel a été l’un des plus beaux moments de ma vie. Ça m’a fait comprendre que je fais du country de Drummondville. J’ai eu les yeux pleins d’eau pendant trois jours.» Outre l’interprétation de la chanson-titre en lever de rideau, il a partagé avec Renée Prends ma main. Ça, c’était prévu. Mais ce qui ne l’était pas, c’est l’émotion qu’il a ressentie à un moment très précis de la soirée.
Ce moment correspond à la remise d’une plaque commémorant l’intronisation de la chanson Un coin du ciel, de Marcel Martel, au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens. «Tous ceux qui étaient là étaient fiers. C’est “notre” toune. Mon père me la chantait quand j’étais enfant. Je l’ai chantée au petit de ma soeur. Aux noces, aux funérailles... C’est la chanson de toutes les occasions à Drummond. Mon père a assisté aux funérailles de Marcel, pourtant il ne le connaissait pas personnellement.» Imaginez la fierté qu’ont ressentie les parents de Pascal lors de la soirée d’ouverture du Festival! «Plus je vieillis, plus j’espère que mes parents soient fiers de moi. Je deviens très émotif quand j’en parle...»
Bien sûr, Renée a été la première émue de cet hommage. «J’ai vu dans ses yeux à quel point c’était important pour elle. Chez nous, le patrimoine de la chanson est fort grâce à Marcel et Renée, mais aussi à la famille Bessette, à Georges Hamel, à Gaston Mandeville... Peu importe les fruits qui vont pousser dans mon arbre, mes racines seront toujours à Drummond.»
ÉPAULES DROITES ET SOURIRE EN COIN
Lorsqu’on lui demande de préciser le style musical qui définit le mieux son nouvel album, l’auteur-compositeur-interprète multi-instrumentiste et réalisateur répond fièrement: «C’est du country de Drummondville! C’est caractérisé par une jovialité et une ouverture à tous les styles. Tout ce qui est country-folk, country-rock ou country-pop, c’est du country de Drummondville. Ça se reflète par l’attitude, les épaules droites, le sourire en coin et du twang qui peut se cacher partout.»
Il cite en exemple ces vers d’oreille: Un coin du ciel, Je vais à Londres, Une autre chambre d’hôtel, Où sont passés les vrais rebelles?, Embarque ma belle, Saskatchewan... Les nouvelles chansons de Pascal reflètent d’autres sources d’inspiration. «Je suis fan de Bruce Springsteen, des Beach Boys et de George Strait, mais je viens de Drummond et j’incorpore leur influence dans ma patente. Je n’ai pas le droit de renier ça.»
Il a à peu près tout fait sur ce disque, de l’écriture à la réalisation. Mais il y a bien quelques collaborations, dont Jamais pas du tout, un magnifique duo qu’il chante avec Manon Bédard. Son vieil ami Gildor Roy vient nous faire un clin d’oeil sur Mon chandail de Rocky 3 avec ses accents de southern rock. On retrouve aussi Ariane Laniel, qui prête sa voix à Ver d’oreille. «En studio, j’avais mes jouets. J’aime la création et travailler le son, mais en spectacle, le fun pogne et les chansons prennent une autre dimension.»
Et des spectacles, Pascal Allard n’a pas fini d’en donner! Quelques-uns sont prévus cet automne, mais c’est véritablement à compter de l’année prochaine qu’il sera sur la route. Parce que, voyez-vous, M. Allard assurera alors la première partie de tous les spectacles de Mme Martel. Entre eux, c’est un amour qui ne veut pas mourir.