Échos vedettes

Mariloup Wolfe: prête à surpasser ses limites

MARILOUP WOLFE, QUI EXERCE SON MÉTIER DE RÉALISATRI­CE TANT AU CINÉMA QU’À LA TÉLÉVISION, NE CACHE PAS SON DÉSIR DE RÉALISER UN JOUR EN ANGLAIS. ALORS QU’ELLE TRAVAILLE CET AUTOMNE À PEAUFINER SA MAÎTRISE DE LA LANGUE DE SHAKESPEAR­E, LA RÉALISATRI­CE ET COM

- VICTOR-LÉON CARDINAL

Après avoir été réalisatri­ce des séries Ruptures et Hubert et Fanny à Radio-Canada, Mariloup Wolfe déclare avoir la ferme intention, dans les prochaines années, de surpasser ses limites. «On m’a approchée cette année pour réaliser en anglais, mais j’ai un petit blocage par rapport à ça. Mon anglais est bon, mais j’ai le désir de m’améliorer afin de me sentir plus à l’aise et de pouvoir le parler avec plus de fluidité. Je veux pouvoir communique­r facilement mes idées aux acteurs. Pour l’instant, j’ai dit non à trois projets en anglais qui m’ont déjà été proposés parce que je ne me sentais pas prête. J’ai plutôt décidé de suivre un cours de 30 heures cet automne afin de perfection­ner ma maîtrise de la langue. Il se peut d’ailleurs que je le poursuive à l’hiver. Mon rêve serait de pouvoir réaliser un jour des épisodes de la série The Handmaid’s Tale (La servante écarlate) qui est tournée en Ontario.»

DE NOUVEAUX VISAGES

Par ailleurs, Mariloup travaille actuelleme­nt à la postproduc­tion de son deuxième long métrage, Jouliks, qu’elle a tourné l’été dernier. «J’en suis actuelleme­nt à l’étape du montage. Je vais continuer de travailler là-dessus jusqu’en février. Le film devrait sortir à l’automne 2019. Il illustre une histoire d’amour tragique racontée du point de vue d’une petite fille, jouée par la jeune Lilou Roy-Lanouette. Les tournages ont bien été et je suis très satisfaite du résultat. C’était tout un défi pour moi de faire de la direction d’acteur auprès d’une petite fille de sept ans!»

De plus, la réalisatri­ce se dit fière d’avoir fait appel à de nouveaux visages pour jouer dans son film. «C’est moi qui ai fait le casting. J’ai fait le choix de prendre des acteurs qui sont moins connus ou pas connus du tout du public afin que les gens se concentren­t plus sur l’histoire. Parmi eux, on retrouve Victor Andres Trelles, Jeanne Roux-Côté, Christiane Pasquier et Michel Mongeau.»

LE CALME APRÈS LA TEMPÊTE

Sur le plan personnel, Mariloup confie passer un premier automne paisible depuis longtemps en compagnie de ses fils, Miro et Manoé, âgés de six et huit ans. «Ça a pas mal brassé dans ma famille ces dernières années avec ma séparation. Là, je trouve que tout est plus posé. Je vis un vrai moment de grâce présenteme­nt. Mes fils vont bien. Ils sont actuelleme­nt en première et en troisième année. On pourra les voir tous les deux faire de la figuration dans mon film Jouliks.» La mère de famille précise toutefois ne pas pousser ses enfants vers le jeu. «Peut-être deviendron­t-ils acteurs un jour...

Pour l’instant, il sont plutôt indifféren­ts face au métier.

Ils s’amusent à venir sur mes plateaux de tournage et c’est eux qui disent: “Trois, deux, un... action!”»

Par ailleurs, Mariloup déclare ne pas avoir de projets comme comédienne pour l’instant.

«On pourra m’entendre dans le film d’animation

La course des tuques, dans lequel je prête ma voix au personnage de Sophie. Je n’ai rien d’autre à annoncer en ce moment.» Ce long métrage devrait prendre l’affiche le 7 décembre.

«Je vis un vrai moment de grâce présenteme­nt.»

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