Échos vedettes

«Je suis écoeuré de mes cheveux»

FRANÇOIS BELLEFEUIL­LE

- S.P.

Grâce à son spectacle Le plus fort au monde,

François Bellefeuil­le est le grand gagnant de ce 20e Gala Les Olivier. Il est reparti avec trois statuettes: Olivier de l’année, Meilleure mise en scène et Spectacle d’humour de l’année. «J’ai développé le rire et le fait d’être drôle pour me faire aimer. Je sens l’amour à travers les rires. Quand les gens rient de ce que je dis, je sens qu’ils m’aiment.»

L’humoriste s’est présenté aux bras de sa conjointe, Myriam, avec un look différent, puisqu’il avait attaché ses cheveux. «Je suis dans une phase où je suis écoeuré de mes cheveux. J’aurais le goût de les raser, mais je ne peux pas, car ça fait partie de mon personnage sur scène. Je les attache plus souvent quand je suis à la maison. Tous les messieurs qui ont la barbe ont trois ou quatre moments dans leur vie où ils se rasent parce qu’ils n’en peuvent plus. C’est un peu ce que j’aurais le goût de faire en ce moment, mais je veux que les gens qui viennent me voir en spectacle me reconnaiss­ent.» François Bellefeuil­le confie qu’il pourrait éventuelle­ment les couper un peu plus court pour un prochain spectacle. «Je ne veux juste plus être prisonnier de mon image à cause de mes cheveux. En même temps, si tu ne me reconnais pas les cheveux attachés, nos vies se séparent maintenant!»

NOUVELLE MAISON

François Bellefeuil­le a décidé de faire une pause de sa tournée durant près d’un mois pour les fêtes de fin d’année. «Les vacances sont extrêmemen­t importante­s pour moi, parce que je veux décrocher complèteme­nt. Au début de 2019, j’ai tellement de spectacles que ça sera comme un marathon.» Avant de célébrer Noël en famille, il ira passer quelques jours, avec sa blonde et ses enfants, aux Îles de la Madeleine. «J’ai acheté une maison là-bas et c’est la première fois qu’on ira la voir depuis qu’elle a été achetée. C’est aussi la première fois qu’on verra les îles en hiver. J’imagine que ça doit être très calme. Je rencontre de plus en plus de gens qui viennent de là-bas ou qui y ont une maison. Ça a l’air d’être une grande famille, et j’espère qu’ils vont nous accepter. On veut y passer six semaines minimum durant l’été pour décrocher. J’ai besoin d’aller à un endroit où je ne peux pas prendre de contrat. Il faut que je m’éloigne et que ce soit difficile d’accès pour moi.»

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