Échos vedettes

SERGE GRIMAUX, L’HOMME DE CONFIANCE

Gérant de Fiori et producteur du spectacle Nombreux sont les classiques d’Harmonium qui ont un minutage

- Fiori, Seul ensemble! Serge

IL ÉTAIT UNE FOIS — IL N’Y A PAS SI LONGTEMPS —, UN ARTISTE ET SON GÉRANT FAISAIENT DES PLANS POUR LA SUITE DES CHOSES. UN SPECTACLE DE CIRQUE? POURQUOI PAS!

Serge Grimaux, ami de longue date de Fiori, est depuis 26 ans son gérant. C’est son homme de confiance. Il est également producteur de cette création du Cirque Éloize. Il en connaît tous les tenants et les aboutissan­ts. «La musique de Serge est la pierre angulaire du spectacle. Elle est souveraine.»

L’oeuvre de l’auteur-compositeu­r est étoffée et comprend des chansons d’Harmonium, chantées en solo, avec Nanette Workman, des musiques de film... «Nous avons d’abord fait une présélecti­on de quatre heures de matériel pour en arriver à un spectacle qui va durer à peu près 1 h 40. Les tableaux du cirque ont été conçus à partir des pièces musicales. Bien sûr, il faut aussi ajuster la bande musicale en raison des contrainte­s de la mise en scène», raconte Grimaux. Et puisqu’elle accompagne des artistes et acrobates qui réalisent des prouesses exigeantes sur le plan physique, la bande sonore doit respecter des contrainte­s de temps. Ainsi, les segments ne doivent pas durer plus de six minutes. Grimaux ajoute que jamais les gens du Cirque Éloize ne sont intervenus dans le choix des titres. Fiori a eu les coudées franches.

LE COLLABORAT­EUR NÉCESSAIRE

bien supérieur à six minutes. Alors, on fait quoi? On appelle le 911. Et c’est Louis-Jean Cormier qui a rappliqué. Le producteur reprend: «Serge disait: “Quel bout je coupe?” C’était impossible pour lui de faire ça, et c’est à ce moment que des oreilles extérieure­s sont devenues importante­s. Le rôle de Louis-Jean est un peu le même que celui qu’a rempli Giles Martin pour le spectacle Love, des Beatles. Je ne pense pas que Paul McCartney avait le recul pour se pencher sur son oeuvre. Il avait besoin d’un collaborat­eur.»

Louis-Jean était en sabbatique, mais il n’a pu résister à la tentation de relever ce défi. «S’il avait refusé, on ne sait pas trop à qui on aurait pu confier ce mandat...»

Les gars ont travaillé 17 chansons, et 85 % du boulot est exécuté. On fait une pause pour le congé des fêtes. On reprendra le collier à la mi-janvier, et ce, jusqu’à la fin du mois, pour faire les derniers ajustement­s. L’ordre des chansons est déterminé; il restera à créer des ponts entre les pièces.

Pendant ce temps, les artistes du cirque ont commencé à travailler de leur côté. Le 11 décembre, on a commencé à intégrer les costumes et les éclairages. Puis, le 6 mars, au Théâtre St-Denis, place au cirque et à

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