Échos vedettes

NOTES DE STUDIO

UN PEU PLUS DE DEUX HEURES EN STUDIO... ASSEZ POUR NOUS LAISSER DE TRÈS FORTES IMPRESSION­S, ET NOUS PERMETTRE D’ASSISTER À DE PETITS ET GRANDS MIRACLES!

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Durant notre visite au studio, Fiori était à l’aise comme un poisson dans l’eau au milieu de ce barrage de représenta­nts des médias. Il fallait le voir triper comme un ado pendant que, dans une cabine, Louis-Jean enregistra­it une piste de guitare.

«Réalises-tu ce qui vient de se passer?!?!» La question émane d’un Serge Grimaux aussi incrédule qu’excité. Le journalist­e a vu la même chose que lui, mais ne le réalise pas tout à fait... Cinq minutes auparavant, entraîné par Cormier, Fiori a sorti sa guitare, s’est assis devant son partenaire et s’est mis à jouer. Pour un

instant prenait forme lorsque Fiori s’est interrompu. «J’ai de la misère à cause de mes ongles», a-t-il plaidé. N’empêche, on a eu droit à un moment qu’on ne pensait jamais vivre. «C’est la première fois qu’il jouait devant du monde depuis 36 ans!» s’extasie encore son gérant.

De ce qu’il nous a été donné d’entendre, les fan d’Harmonium peuvent s’attendre à être déstabilis­és. De la chambre au salon, par exemple, propose une nouvelle partition de basse et... de batterie! Oui, de très grandes libertés ont été prises. Un fan averti en vaut deux.

On devait nous faire entendre deux chansons. Au programme: les versions rafraîchie­s de Vert et Le corridor. C’était déjà inespéré. Mais le fun a eu le malheur de pogner et Fiori s’est s’emballé. Ainsi, en rappel, on a eu droit à Histoires sans paroles. Après que la voix de Judi Richards s’est élevée — surprise! —, s’est juxtaposée la mélodie d’Aujourd’hui je dis bonjour à la vie. On laisse rouler le magnéto, qui nous amène à Comme un fou. Les premières mesures sont méconnaiss­ables. La partition vocale est inaltérée, mais la guitare s’est tue pour céder la place à un piano qui apparaît comme par magie.

Durant la séance d’écoute, Serge nous annonce une surprise. Décidément, plus rien ne l’arrête! C’est Duodadieu. Méconnue autant que magnifique, la pièce est interprété­e en tandem par Fiori et Diane Dufresne. «Il y aura d’autres surprises dans le spectacle!» promet l’auteur-compositeu­r.

Pour retravaill­er les chansons, Louis-Jean a accès aux bandes originales. «On entre carrément dans la vie de Fiori en entendant ce qu’il dit avant d’enregistre­r une toune. Ça fait que j’ai entendu pas mal de “Sacrament!”», lance-t-il en riant.

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