Échos vedettes

Plastic Bertrand, toujours chanteur mais grand-papa gâteau

CUMULANT PLUS DE 40 ANS DE CARRIÈRE, PLASTIC BERTRAND CONTINUE DE ROULER SA BOSSE AUX QUATRE COINS DU MONDE. ALORS QUE 2019 SERA UNE ANNÉE TRÈS CHARGÉE POUR LUI, L’ARTISTE BELGE SE CONFIE SUR SON QUOTIDIEN HORS NORME ET SUR SON TOUT NOUVEAU RÔLE DE GRAND-

- VICTOR-LÉON CARDINAL

S’étant fait connaître au Québec en 1977 grâce à ses tubes Ça plane pour moi et Stop ou encore!, Plastic Bertrand se fait toujours un plaisir de revenir nous rendre visite. «Les Québécois occupent une place de choix dans mon coeur. Je trouve que les gens ici sont extrêmemen­t gentils et attentionn­és. Je profite aussi de mes visites chez vous pour voir des amis musiciens et sortir avec mon ami Xavier Caféïne, avec qui j’avais fait un album en 2008. Il me fait toujours découvrir des endroits sympas», révèle-t-il.

Cette année, Plastic Bertrand fera un saut chez nous afin de participer, pour la première fois, au spectacle La tournée des idoles, qui sera présenté le 25 mai prochain, au Centre Vidéotron. «C’est marrant pour moi d’apprendre que je suis une idole au Québec. Ce sera la première fois que je participer­ai au même spectacle que mes amis Claude Barzotti, Sheila, Gérard Lenorman et bien d’autres. À mon avis, ce spectacle sera divertissa­nt à voir, car nous avons tous des styles très différents.»

Alors que certaines de ses chansons jouent à l’occasion dans de gros blockbuste­rs américains, Plastic Bertrand peut se targuer d’avoir atteint, au fil des ans, une notoriété tant sur la scène internatio­nale qu’aux États-Unis. «Par exemple, on a pu entendre Ça plane pour moi dans le film Le loup de Wall Street, paru en 2013, qui mettait en vedette Leonardo DiCaprio. Cette vitrine m’a amené à travailler à New York avec des amis sur un premier album en anglais, qui sera à saveur électroniq­ue. Je fais ainsi ma place dans le marché anglophone.» L’artiste a aussi très souvent l’occasion de donner des concerts à divers endroits dans le monde. «L’an dernier, j’ai mis fin à une grande tournée d’un an et demi qui m’a mené dans plusieurs villes, dont Moscou et Istanbul. J’ai aussi signé, l’an dernier, un contrat pour la tournée Stars 80, durant laquelle je vais donner 150 concerts en Europe, en 2019. On fera même le Stade de France en mai. Ce n’est finalement qu’en 2020 que je prendrai une pause pour travailler sur mon album en anglais et sur un autre en français, qui sera composé de matériel original.»

UNE PETITE-FILLE TRÈS GÂTÉE

Bien qu’il ne reste jamais très longtemps à Bruxelles, dont il est originaire, le chanteur déclare avoir de plus en plus le désir de passer du temps auprès de ses proches puisqu’il est, depuis avril 2018, grand-père pour la première fois. «Je suis devenu grand-père à 64 ans. C’est mon fils, Lloyd, et sa femme qui ont eu une petite fille prénommée Ysia. Lorsque mon fils et ma fille étaient enfants, je ne les gâtais pas. Je ne voulais pas être ce père qui tente de faire pardonner ses absences en donnant des cadeaux. Je fais toutefois tout le contraire avec ma petite-fille. Je suis complèteme­nt gaga et je lui ramène plein de jouets de mes voyages.»

Par ailleurs, l’artiste précise que ses descendant­s ne suivent pas ses traces dans le milieu de la musique. «Je leur ai interdit de faire carrière en musique. C’est une vie de fous furieux, et un seul fou furieux dans la famille, ça suffit! Mon fils est designer, alors que ma fille, Joy, est de son côté à la tête d’une boîte de communicat­ion.»

L’artiste se fait toutefois plus discret lorsque vient le temps de parler de ses amours. Il déclare d’ailleurs ne pas partager sa vie de tournée avec qui que ce soit. «Je suis entièremen­t libre de faire ce que je veux. C’est justement pour garder cette liberté que j’exerce mon métier!» s’exclame-t-il en terminant.

«Je suis devenu grand-père à 64 ans.»

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