Échos vedettes

GILBERT ROZON

Défendeur et plaignant

- FRANCIS BOLDUC

Au cours des prochains mois, voire des prochaines années, Gilbert Rozon devra se présenter au Palais de justice de Montréal pour se défendre ou encore pour agir en tant que plaignant. En décembre dernier, après des mois d’enquête, deux chefs d’accusation ont été retenus contre l’ex-grand manitou de Juste pour rire. Entre juin et septembre 1979, à Saint-Sauveur, l’homme aurait commis des gestes qui ont mené au dépôt d’accusation­s d’attentat à la pudeur et de viol. À la suite de ces accusation­s, il a dû se présenter, la semaine dernière, au Centre opérationn­el Est du Service de police de la Ville de Montréal pour y faire prendre ses empreintes digitales et des photograph­ies. On se souvient aussi qu’il fait l’objet d’une action collective intentée par un groupe de femmes qui se fait appeler Les Courageuse­s. Une vingtaine de présumées victimes le poursuit au civil pour une dizaine de millions en dommages punitifs. Cette action a été intentée avant le dépôt des accusation­s criminelle­s. Outre les accusation­s et la poursuite, il doit se défendre à la suite d’un avis d’indemnisat­ion d’un peu plus de 4 M$, reçu en septembre dernier de la part du Groupe Juste pour rire, maintenant propriété de l’agence ICM Partners, du comédien et animateur Howie Mandel, d’Evenko et de Bell Média. On réclame cet argent à Gilbert Rozon et à Guylaine Lalonde, une de ses collaborat­rices, en raison, entre autres, de pertes de subvention­s gouverneme­ntales et de commandite­s, ainsi que de la perte d’un contrat avec l’humoriste Rachid Badouri. L’ex-P.-D.G. de Juste pour rire et son ancien bras droit s’opposent à cette réclamatio­n et se sont adressés à la Cour supérieure.

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