Échos vedettes

Les Invisibles: France Castel se pastiche elle-même

- VICTOR-LÉON CARDINAL

HABITUÉS DE RÉGLER DES SITUATIONS COCASSES AVEC CRÉATIVITÉ ET DÉLICATESS­E, LES AGENTS DE L’AGENCE MICHEL GALLANT ASSISTERON­T

À UNE PRISE DE BEC MÉMORABLE ENTRE LOUISE MARLEAU ET FRANCE CASTEL DANS LE PROCHAIN ÉPISODE DES INVISIBLES. FRANCE CASTEL NOUS PARLE DU PLAISIR QU’ELLE A EU À JOUER SON PROPRE RÔLE À LA TÉLÉVISION.

France, comment avez-vous apprécié votre passage sur le plateau des Invisibles?

Ç’a été un très beau tournage. Avec une belle équipe et dans un lieu formidable. C’est toujours plaisant de jouer des scènes qui sont transposée­s de notre métier. Les gens aiment ça. On joue nos propres rôles, mais tout est «scripté» et écrit d’avance. On accepte d’emblée ce qu’on nous propose. Dans ce cas, nous jouons une situation qui n’est pas nécessaire­ment la nôtre, mais qui est très plausible.

Était-ce la première fois que vous teniez votre propre rôle à la télévision?

Oui, c’était bien la première fois que je me jouais moi-même. J’ai peut-être improvisé quelques petites réactions, mais, dès le départ, la situation était déjà très bien décrite dans les textes et assez forte.

Aviez-vous déjà joué avec Louise Marleau par le passé?

Je la connais bien, Louise! J’ai déjà joué avec elle dans le film Une histoire inventée d’André Forcier, sorti en 1990. J’ai aussi joué avec sa fille, SarahJeann­e Salvy, dans un autre film de Forcier, qui s’intitulait Le vent du Wyoming, sorti en 1994. Je suis souvent allée chez Louise dans ma vie et vice versa. Elle est une collègue que je connais très bien, et ce, depuis plusieurs dizaines d’années.

Que pouvez-vous nous dire sur votre fausse rivalité? On nous verra jouer deux rivales qui ne se sont pas parlé depuis des années à la suite d’un incident dont je ne peux dévoiler la nature. C’est assez loufoque et très intéressan­t à jouer. On peut parler ici d’une très, très grande rivalité.

S’agit-il d’une histoire inspirée d’un fait vécu? Cette situation peut arriver dans le métier. C’est sûr qu’il y a parfois des artistes qui ont connu le même agent et qui peuvent avoir eu des rapports similaires avec lui. Il peut aussi arriver qu’un rôle nous soit offert et qu’ensuite tout soit annulé. Ça m’est déjà arrivé dans ma carrière, mais pas dans le même ordre et pas avec la même personne que dans Les Invisibles. Ça nous fait ainsi constater qu’on peut voir un peu de tout dans une agence artistique. Une situation comme celle-là pourrait fort bien se produire dans notre beau milieu.

Qu’avez-vous aimé de cette expérience?

Ce fut une expérience à la fois joyeuse et positive. Je trouve ça très intéressan­t de pouvoir ainsi visiter les dessous du show-business à l’écran. Il y a plusieurs années, j’ai joué dans la comédie Du tac au tac, dont l’action se déroulait aussi dans une agence d’artistes. Il n’avait plus rien eu à ce niveau depuis. Avec Les Invisibles, on fait cette fois une réelle incursion dans les coulisses du métier d’agent d’artistes et je crois que c’est à la fois intrigant et divertissa­nt pour les gens de voir ça.

En dehors de ce passage à la télévision, quels sont vos projets actuels?

À partir du 21 février, je partirai en tournée avec le spectacle La Renarde: Sur les traces de Pauline Julien, qui rend hommage à cette grande chanteuse. En mars, je ferai partie de la tournée de la pièce Tanguy. Et on pourra me voir au cinéma dans le film d’Éric Tessier Tu te souviendra­s de moi, une adaptation de la pièce du même nom de François Archambaul­t. Je donne la réplique à Rémy Girard et à Julie Le Breton. Le film devrait sortir cette année.

Ne manquez pas Les Invisibles, le lundi 21 h, à TVA.

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