Échos vedettes

Flash arts et spectacles

- F. BOLDUC

Après des années d’absence de la scène musicale, Bruno Marcil revient à l’avant-plan grâce à son deuxième album, Les marches lentes, sorti il y a peu. Celui-ci était prêt depuis... trois ans. Et, il aura fallu une dizaine d’années pour que ce projet voie le jour. Son premier opus, Pas dormir, est sorti en 2007. Pourquoi y a-t-il eu autant de temps entre les deux albums? «En 2006, j’ai gagné le concours Ma première Place des Arts. Ensuite, j’ai été en tournée avec Robert Charlebois, puis j’ai aussi fait mes propres spectacles. J’ai trouvé ça difficile, le milieu de la musique», commence par expliquer l’artiste, qu’on peut voir actuelleme­nt dans Les Invisibles, avant de faire savoir qu’à peu près au même moment, son métier d’acteur l’a occupé de plus en plus.

Le comédien avait peut-être délaissé la scène musicale, mais pas les studios d’enregistre­ment. Avec son complice, le réalisateu­r Philippe Brault, il allait à l’occasion enregistre­r le fruit de leur travail... «pour passer un moment ensemble à faire une toune et, en même temps, passer un moment en musique.» Il décrit son deuxième album en deux mots: sincère et vulnérable. «Ça nous permettait, à Philippe et à moi, d’aller dans une zone où l’amitié était totale. C’est ce qui fait que ç’a été long. On n’était pas pressés et on n’a pas poussé le truc du tout. Il y a trois ans, l’album était terminé, mais, par pudeur, j’ai attendu. C’est un album avec lequel je me livre beaucoup et d’une façon pas toujours gagnante.» Il a exploré plusieurs thèmes pour Les marches lentes dont ses propres combats, ses joies et ses deuils. «C’est très direct. Ce n’est pas poétique. C’est une parole qui est très franche, mais que je livre en douceur.»

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