Échos vedettes

Gaya UNE FEMME PLUS MATURE

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Dans son premier album, Little Bird, Gaya a choisi de se révéler sous un nouveau jour. «Les gens m’ont connue sous un côté explosif à La Voix (2015). L’album est différent, parce qu’il propose une Gaya en profondeur. Il s’est révélé à moi grâce aux expérience­s de la vie, comme des peines d’amour, des échecs, des histoires et des réalisatio­ns personnell­es. C’est drôle, car ce sont des chansons que j’ai commencé à composer dans ma jeune vingtaine. Je viens d’avoir 30 ans, et elles sont comme un miroir qui permet de me comparer à celle que j’étais à cet âgelà, mais elles prennent aussi un autre sens.»

Celle qui a abandonné son patronyme, Michel Elie, avoue que ce disque est aussi une manière de mesurer le chemin parcouru. «Je pense qu’on est responsabl­e de ce qui nous arrive en termes de bonheur et de malheur. Les circonstan­ces arrivent, mais c’est nous qui décidons si elles nous atteignent et nous rendent triste, ou si on se relève. Avant, je me laissais abattre davantage. Aujourd’hui, je me dis que je n’ai pas de temps à perdre avec ça.» Son changement de regard face à la vie est certaineme­nt induit par sa nouvelle maternité, puisque Gaya a accouché d’un petit garçon, Joseph, qui a un peu plus d’un an. «Il est arrivé au bon moment dans ma vie. La grossesse m’a permis de prendre la pause nécessaire pour avoir du temps pour aller en studio. J’ai fait toutes les voix de l’album en ayant mon gros ventre. On sait déjà que ce bébé a le sens du rythme et qu’il aime chanter. On peut vraiment dire qu’il est né dans la musique.»

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