Maxime Desrosiers EN DIRECT DU SAGUENAY
Même s’il a toujours chanté au sein de différents groupes, c’est en solo que Maxime Desrosiers s’est présenté aux auditions à l’aveugle de La Voix en 2017. «Cette expérience m’a donné un aperçu de l’univers de la télé. Je suis un gars de gang. Y aller en solo m’a sorti de ma zone de confort. C’était tout un défi! Ça m’a amené à me surpasser.» Avec son groupe MORDiCUS, le chanteur a sorti l’été dernier un nouvel album, Où sont les néons?. «On évolue tout le temps. Nos influences viennent principalement des années 1960-1970, mais on voulait aussi travailler avec un quatuor à cordes sur notre album. On a exploré des arrangements dans ce sens-là. On a aussi pris une chorale d’enfants pour nous accompagner sur une chanson.»
Si MORDiCUS ne jouit pas d’une énorme popularité au niveau national, son influence s’étend de plus en plus en région. Les membres du groupe ont d’ailleurs choisi de continuer à faire de la musique depuis le Saguenay, où ils sont nés. «On fait de la musique depuis l’âge de 18 ans dans différents groupes et on aurait peut-être dû bouger ailleurs. Mais nos familles sont au Saguenay, on est tous des amis et nos enfants sont aussi amis entre eux. On n’a jamais cherché la lumière à tout prix. Il y a des désavantages à continuer de vivre au Saguenay, mais il y a aussi beaucoup d’avantages. Il y a de nombreuses opportunités pour faire des concerts dans la région. On est un gros poisson dans un petit étang, si je peux utiliser l’image. On a quand même réussi à avoir un rayonnement en région grâce à la qualité de nos performances et de nos shows. On a fait ces choix pour la famille et pour rester ensemble. Le groupe n’a jamais été aussi fort et soudé.»