Sam Tucker L’ANGLAIS DE GASPÉSIE

Britannique de naissance, Sam Tucker a épousé la Gaspésie avant de revenir vivre à Montréal par nécessité afin de faire avancer sa carrière de musicien et de chanteur. «Ça fait longtemps que j’écris des chansons. Au début, je ne prenais pas ça au sérieux, c’était un loisir pour moi. Quand je faisais des shows de chansonnier en Gaspésie, je mélangeais toujours des chansons que j’avais écrites avec des reprises.» Sur le EP qu’il vient de sortir, Sam Tucker a pu choisir parmi toutes ses compositions, dont certaines datent de quelques années alors que d’autres sont plus récentes. «Avant de commencer le travail en studio, on avait des démos de toutes les chansons. Ensuite, l’équipe et moi, on a travaillé pour aller plus loin. On a revisité un peu les chansons.» Grâce à sa participation à La Voix en 2017, Sam Tucker a pu se faire entendre par un public plus large, mais il ne veut pas brûler les étapes. «Sortir d’abord un EP permet de présenter mon univers et de montrer qui je suis. Quand le grand public commencera à me connaître un peu plus, je sortirai peut-être un album complet. Mais mettre toutes mes compositions dans un album sans avoir de reconnaissance, c’est comme brûler toutes mes chansons.»

Après la sortie de ce microalbum, Sam Tucker a décidé de partir sur la route. «On a déjà plus d’une quarantaine de dates qui sont réservées en 2019, mais on a commencé en octobre dernier. Le show est composé principalement de mes compositions, qui ne sont pas forcément toutes sur le EP, et je fais également quelques covers, dont certains que j’ai eu la chance de chanter durant La Voix.» Son plus grand rêve serait d’aller présenter son univers à ses compatriotes en Angleterre. «Là-bas, l’industrie de la musique est un marché très difficile à percer, mais j’aimerais beaucoup y aller. Si ma musique peut se faire entendre dans d’autres pays, j’aimerais en profiter pour voyager. Je pense que c’est un peu le rêve de tous les artistes.»