Échos vedettes

Les Honorables: la série de l’heure!

- PAR SABIN DESMEULES

LE THRILLER PSYCHOLOGI­QUE LES HONORABLES CONNAÎT UN SUCCÈS MONSTRE SUR CLUB ILLICO. IL A BATTU UN RECORD DE TOUS LES TEMPS POUR CETTE PLATEFORME: À PEINE UNE SEMAINE APRÈS SA MISE EN LIGNE, IL AVAIT ATTEINT UN MILLION DE VISIONNEME­NTS! POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR «LA» SÉRIE DE L’HEURE, ON A POSÉ QUELQUES QUESTIONS À SA PRODUCTRIC­E, JOSÉE VALLÉE...

Josée, qui a d’abord eu l’idée des Honorables? C’est vraiment l’idée de Jacques Diamant, l’auteur. C’est un avocat, mais il a écrit sur Toute la vérité et Ruptures. Il a aussi signé beaucoup de pièces de théâtre, qui ont bien marché. Est-il encore avocat? Oui, il travaille toujours comme procureur de la Couronne. Qu’est-ce que le fait que l’auteur soit avocat amène de plus? Sur une production, on fait souvent affaire avec des consultant­s pour s’assurer d’être crédibles. En ayant un procureur de la Couronne comme auteur, on s’assurait cela. Et c’était très important pour Jacques que, dans tous les petits détails, on reflète bien la réalité. On a veillé à respecter la vraie façon de faire, les convention­s du milieu. Pour moi, c’était réconforta­nt.

S’est-il basé sur un cas sur lequel il a travaillé en particulie­r? Non. Il s’est inspiré de plusieurs affaires vues au fil de sa carrière. Sa volonté était de mettre le «focus» sur les victimes plutôt que

sur les accusés. Parce que le système judiciaire est beaucoup plus axé sur les accusés que sur les victimes et leurs familles. Avez-vous demandé à Patrick Huard et à Macha Grenon, qui jouent des juges, de se plonger un peu dans ce milieu avant le tournage? Patrick et Macha ont rencontré des juges. Ils sont allés au Palais de justice, parce que ce sont des rôles, dans la société, que l’on connaît moins. Je pense qu’ils voulaient voir quel genre de personnes elles étaient. Ils leur ont posé des questions pour voir comment réagit un juge. Comment votre choix s’est-il arrêté sur Kevin Houle, qui n’était pas connu du public, pour jouer

le psychopath­e? Louis Choquette, le réalisateu­r, est très, très maniaque sur le casting. C’est une étape sur laquelle il est très précis et prend son temps. On veut les meilleurs acteurs pour chacun des rôles. On a vu beaucoup de gens. On a hésité longtemps. Mais Kevin est arrivé avec une propositio­n qui nous plaisait.

Environ combien un épisode coûte-t-il à produire? Le budget moyen de cette série est d’à peu près 540 000 $ l’heure. Combien de jours de tournage ont été nécessaire­s pour faire la série? Environ 53 jours. Où ont été tournées les scènes du Palais de justice? À la Cour d’appel du Québec, à Montréal.

Était-ce compliqué de tourner à cet endroit? Oui et non... C’était compliqué d’une certaine façon parce qu’on ne peut y tourner que les week-ends. Et on doit montrer patte blanche. L’identité de chacun des membres de l’équipe était vérifiée. Avec le succès que remporte la série, peut-on espérer une deuxième saison? On l’espère. On est en développem­ent pour une deuxième saison.

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