Jean-Pierre Ferland: plaisirs et honneurs
Dans les prochaines semaines, Jean-Pierre Ferland sera dans les «honneurs», comme on disait jadis, mais auparavant, l’auteur-compositeurinterprète montera sur scène deux fois plutôt qu’une. En effet, le 6 février, il sera en vedette à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal pour présenter le spectacle Jean-Pierre Ferland: Toutes les femmes de ma vie. Trois jours plus tard, ce sont ses fans de la région de Québec qui pourront le voir et l’entendre au Centre Vidéotron. Aux deux endroits, l’artiste sera accompagné d’un groupe de chanteuses réunissant, entre autres, Julie Anne Saumure, Florence K et Laurence Jalbert. «Chanter avec ces filles qui ont de belles voix, c’est un plaisir extraordinaire. On se rencontre et on chante ensemble», raconte Jean-Pierre Ferland en entrevue depuis son cher Saint-Norbert, où il habite. «On va faire plein de chansons de ma vie. Par exemple, Le showbusiness, que je fais très rarement. Je vais la chanter avec Yama Laurent, la gagnante de La Voix l’an dernier. Alors, chanter pour et avec elle, ce n’est pas la même chose que chanter ça tout seul.» Avec Diane tell, le chanteur fera T’es mon amour, t’es ma maîtresse. À propos de cette pièce, il ajoute: «Je veux chanter avec elle Moi, si j’étais ton homme.»
Outre les spectacles à venir, Jean-Pierre Ferland sera aussi honoré pour son oeuvre et sa carrière lors d’autres événements. D’abord, il se rendra à Toronto en mars pour recevoir un prix Polaris, plus précisément le prix du Patrimoine, époque: 19601975, pour l’album Jaune. Ensuite, dans les prochains mois, on procédera à Saint-Norbert à l’aménagement d’un espace, incluant notamment l’église de l’endroit, qui deviendra le Centre culturel Jean-Pierre Ferland. «Ils travaillent là-dessus depuis un certain temps», explique M. Ferland. Mais il n’y a pas que dans sa petite municipalité qu’on fera honneur à la vedette. À Montréal, sur l’avenue du Mont-Royal, on inaugurera la place Fleurs-de-Macadam. «En éloge à ma chanson, mais surtout à mon père. Ça sera fait là où il avait son garage, au 962 Mont-Royal. C’était un point de rencontre.» Et on se doute que ça va le redevenir.