Échos vedettes

10 questions télé à... Benoît Mauffette

IL EST L’AGENT D’ARTISTES GABRIEL SAVOIE DANS LES INVISIBLES, À TVA. LE COMÉDIEN BENOÎT MAUFFETTE NOUS FAIT PART DE SES COUPS DE COEUR TÉLÉVISUEL­S.

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LE PERSONNAGE LE PLUS EXIGEANT QUE VOUS AVEZ INCARNÉ? Sans la moindre hésitation, je vous dirais Gabriel dans Les Invisibles! Ce n’est pas tant ce que j’avais à jouer qui était exigeant, mais la somme de travail. Jamais de ma vie je n’ai eu à m’investir autant. On ne réalise pas, quand on regarde le résultat final, tout le travail que ça demande — et tant mieux! —, mais c’est vraiment colossal.

UN PERSONNAGE QUE VOUS AURIEZ AIMÉ INTERPRÉTE­R? Dr House! Je me trouve pas mal plus sympathiqu­e, mais on partage un peu ce côté «pas de filtre». Et j’ai toujours préféré jouer des personnage­s avec de gros défauts. C’est la base de la comédie. On a juste à regarder les pièces de Molière! Et on peut vraiment avoir du plaisir à jouer des personnage­s qui se permettent de dire ou de faire des choses socialemen­t interdites. Ça défoule! D’ailleurs, je devrais peutêtre m’inscrire à la boxe... LA SÉRIE OU LE TÉLÉROMAN D’ICI QUI VOUS A LE PLUS MARQUÉ?

Les filles de Caleb. On l’écoutait de en famille, comme beaucoup monde. C’est une série qui a marqué à le Québec. Un bel hommage notre passé.

VOTRE ÉMISSION QUÉBÉCOISE PRÉFÉRÉE EN CE MOMENT? Attention, ZÉRO objectivit­é: Les Invisibles. C’est le plus beau projet que j’ai fait de ma vie. J’ai vu certains épisodes trois ou quatre fois. J’admire le travail de mes collègues, je lis toutes les critiques... Je souhaite que les gens aient autant de plaisir à nous suivre qu’on en a eu à tourner.

L’ÉMISSION QUI A MARQUÉ VOTRE ENFANCE?

Le club des 100 watts! Parce que je n’aimais pas faire mes devoirs! POUR OU CONTRE LA TÉLÉRÉALIT­É?

Pour! Je ne vois pas comment on peut être contre quelque chose d’aussi présent et écouté par le public. Toutefois, il faut aussi continuer à faire de la bonne fiction pour nous sortir justement de la réalité. Il faut savoir rêver collective­ment, et la fiction, sous toutes ses formes, est un bon entraîneme­nt pour ça!

L’ÉMISSION QUI A MARQUÉ VOTRE ADOLESCENC­E?

Les Simpson en version québécoise! J’écoutais aussi la version originale en anglais, mais c’était la version québécoise qui nous faisait nous réunir en famille les vendredis soir. C’était vraiment une tradition chez nous.

ON VOUS DONNE CARTE BLANCHE POUR CRÉER UNE SÉRIE TÉLÉ. QUE FAITES-VOUS ET QUEL RÔLE VOUS DONNEZ-VOUS? Une série qui met en scène un détective privé, ex-policier, ex-mari, ex-père, bref, qui a tout perdu. Son passé pas réglé l’a fait sombrer dans l’alcool. Par erreur, il se retrouve mêlé à une affaire qui le dépasse complèteme­nt, mais à travers laquelle il aura la chance de devenir une meilleure personne. Je jouerais le détective, bien entendu. OK, je sais, tout ça a été vu mille fois, mais ce n’est pas grave, quand c’est bien fait, c’est toujours bon, non? Et puis, j’ai une autre idée plus originale, mais je la garde pour moi! (rires)

VOTRE ÉMISSION DE TÉLÉRÉALIT­É FAVORITE? Sans la moindre hésitation: Révolution! Pour le niveau de compétitio­n élevé, la diversité. J’ai toujours eu une grande admiration pour les bons danseurs et, avec cette émission, on est bien servis.

LA DERNIÈRE SÉRIE ÉTRANGÈRE QUE VOUS AVEZ REGARDÉE? Game of Thrones. Ça me replonge dans les histoires que j’aimais lire quand j’étais adolescent. C’est magnifique­ment bien écrit, en plus d’être soutenu par une méga production qui nous en met plein la vue.

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