Échos vedettes

Noah Parker: une présence remarquée dans L’Échappée

NOAH PARKER A REJOINT CETTE SAISON LA DISTRIBUTI­ON DU TÉLÉROMAN LE RÔLE QU’IL Y DÉFEND ET SA PERFORMANC­E D’ACTEUR ONT ATTIRÉ L’ATTENTION. ON S’EST ENTRETENU AVEC LE JEUNE COMÉDIEN, DONT LE CURRICULUM VITAE COMMENCE À ÊTRE BIEN REMPLI.

- FRANCIS BOLDUC

Prémonitio­ns, 30 vies, Un tueur si proche, Junior Majeur ou encore le vidéoclip College Boy (Indochine), réalisé par Xavier Dolan, sont quelques-unes des nombreuses mentions figurant dans le CV de Noah Parker. Celui qui a célébré son 20e anniversai­re fait dans la vie ce qu’il a toujours voulu faire: jouer. «Quand j’étais tout jeune, Antoine Gratton, qui était une connaissan­ce de ma mère, cherchait un garçon de six ou sept ans pour jouer dans un de ses clips. Ma mère m’a demandé si ça me tentait de faire ça et j’ai dit oui.»

Noah s’empresse ensuite de préciser, en rigolant, que son passage à l’écran a été des plus brefs. «Je suis en Big Wheel et je passe deux secondes à la fin du clip de la chanson Carole à gogo.» Le garçon a toutefois adoré l’expérience, et ça a fait boule de neige dans son esprit. «C’était la première fois que je faisais ça, mais pas la dernière.»

Quelques années plus tard, alors qu’il avait environ 12 ans, Noah a revu le clip et a fait une demande à sa mère. «Je voulais aller dans une agence. À partir de là, j’ai vraiment réalisé que le métier d’acteur m’attirait.» Puis l’attirance s’est transformé­e en passion à la suite d’un autre projet. «Quand j’ai joué dans Pauvre Georges!, de Claire Devers, en 2017, je suis vraiment tombé amoureux du métier d’acteur.» Le film a été tourné en partie en Belgique et a ainsi permis au jeune homme de voyager vers le Vieux Continent pour la première fois.

PARCOURS ATYPIQUE

Noah Parker, qui est parfaiteme­nt bilingue, n’a pas fréquenté les grandes écoles de théâtre, mais a suivi plusieurs formations pour parfaire son art, dont quelques-unes avec l’incontourn­able Danielle Fichaud. Le jeune homme s’est aussi inscrit au cégep de Saint-Laurent, à Montréal, dans le but d’étudier le cinéma. Un programme choisi après quelques essais infructueu­x. «J’ai d’abord étudié en Business Communicat­ion, au Collège Dawson. Ensuite, au même collège, je me suis inscrit au programme Law and Civil Rights. Après ça, je suis allé en psychologi­e au cégep de Saint-Laurent.» Et pourquoi le cinéma? «Pour mieux connaître la réalisatio­n. Je veux apprendre tout ce qu’un réalisateu­r devrait savoir à la base.» Si le jeu demeure sa priorité, le travail derrière la caméra pourrait l’attirer, fait savoir Noah, qui a dû manquer les cours pour cette session en raison de ses engagement­s profession­nels.

DOUBLE NATIONALIT­É

Questionné sur les origines de son nom de famille, Noah Parker révèle qu’il possède deux nationalit­és. «Mon père est originaire de Nouvelle-Zélande et ma mère est Québécoise.» Le premier travaille dans le monde de la constructi­on et la seconde est monteuse spécialisé­e pour les documentai­res. Noah est allé à quelques reprises dans cette contrée lointaine qu’est la Nouvelle-Zélande. «J’essaie d’y aller tous les quatre ans. C’est toujours le fun d’aller voir la famille du côté de mon père.»

CE QUI ATTEND RAPHAËL...

L’arrivée du personnage de Raphaël dans L’Échappée, à TVA, a retenu l’attention de plusieurs fidèles du téléroman. «Raphaël, c’est un jeune livré à lui-même. Il a développé un genre de carapace parce que ses parents n’ont pas toujours été là pour lui. Il ne voit plus sa mère depuis longtemps, et son père a passé une grande partie de sa vie en prison.»

Noah assure que l’adolescent montrera d’autres aspects de sa personnali­té dans les prochains épisodes. «On ne voyait qu’une facette de Raphaël, mais bientôt on découvrira autre chose. Plus l’histoire avancera, plus on verra chez lui une certaine fragilité parce qu’il se retrouvera dans des situations où il n’aura pas d’autre choix que d’être lui-même et de laisser tomber sa carapace.»

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