Éric Salvail: de nouvelles procédures en cour
DUR LENDEMAIN DE SAINTVALENTIN POUR ÉRIC SALVAIL. AFIN DE RÉPONDRE À DE GRAVES ACCUSATIONS DE NATURE SEXUELLE, L’EX-PRODUCTEUR ET ANIMATEUR DEVAIT COMPARAÎTRE DEVANT LA COUR LE 15 FÉVRIER. LA PROCÉDURE S’EST DÉROULÉE RAPIDEMENT, EN SON ABSENCE. RÉCIT ET E
Il y avait foule aux alentours de la salle 4.06 du palais de justice de Montréal le 15 février. En plus des prévenus et de leurs avocats convoqués à l’audience présidée par le juge Jean-Jacques Gagné, on remarquait beaucoup de représentants des médias. La raison de la présence de journalistes, de photographes, de caméramans et de curieux? Le nom d’Éric Salvail inscrit au rôle. L’ex-vedette du petit écran devait répondre aux accusations de nature sexuelle inscrites sur le mandat d’arrestation émis le 15 janvier.
UNE SALLE BONDÉE
À l’ouverture de la salle d’audience, à 9 h, la plupart des journalistes ont rejoint leur place. De leur côté, les chasseurs d’images ont attendu sagement dans l’espace qui leur était réservé à quelques mètres de la salle, prêts à prendre en photo et en vidéo Éric Salvail. Pendant ce temps, dans la salle bondée, les représentants des autres prévenus défilaient devant le juge pour faire avancer leur dossier ou encore le régler. Environ une heure après le début des audiences, une procureure de la Couronne a fait son entrée, précédée d’un avocat absent jusque-là. Des regards complices entre d’autres membres du Barreau et des journalistes signifiaient aux gens présents que le dossier d’Éric Salvail, 16e au rôle, allait bientôt être au centre des discussions.
DEMANDE DE COMPLÉMENT DE PREUVE
La procédure s’est déroulée très rapidement. L’avocat émérite Michel Massicotte, qui a notamment défendu l’ex-lieutenante-gouverneure du Québec Lise Thibault, s’est présenté au magistrat et a, entre autres, fait savoir qu’un complément d’information relatif à la preuve serait demandé et que son client, Éric Salvail, entendait plaider non coupable aux accusations qui pèsent contre lui. Une date a ensuite été fixée pour la suite des procédures.
Au cours du bref échange devant le juge Gagné, il a été question de «plaidoyer de nonculpabilité». Me Amélie Rivard, procureure de la Couronne, a brièvement expliqué: «Le dossier est remis pour orientation. Ça veut dire que monsieur [Salvail] pourra prendre position dans la suite du dossier. Ce sont des actes criminels, alors ce n’est pas par voie sommaire. Monsieur a