Échos vedettes

UNE AVENTURE QUI VIRE AU CAUCHEMAR POUR JEAN AIROLDI

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L’histoire de Jean Airoldi remonte à décembre 2017. Lorsqu’il a rencontré cette femme sur un réseau social, il ne se doutait pas que l’aventure, qui n’a duré que deux soirs, virerait au cauchemar. «Elle a déclaré aux journalist­es qu’on se connaissai­t depuis huit mois, qu’on faisait souvent des activités ensemble, qu’on s’était connus dans un événement de mode en juillet, explique Jean. Elle mettait plein de photos d’elle sur Instagram, comme au restaurant, et elle écrivait qu’elle était avec moi. Mais je n’ai jamais fait de sorties publiques avec elle.»

La femme en question avait participé, en septembre 2017, à un dating show diffusé sur les ondes de V. Puis elle s’est mise à écrire à un magazine: «Je suis la célibatair­e la plus hot du Québec. Voulez-vous une entrevue avec moi?» Et quand elle a connu Jean, elle a écrit de nouveau à l’hebdomadai­re artistique. «J’ai rencontré quelqu’un de célèbre. On a des conversati­ons chaudes. Si vous voulez une entrevue, écrivez-moi.» Elle désirait devenir populaire, selon ce que croit le communicat­eur. «Elle n’était pas habituée à se faire dire non, alors, quand je lui ai dit que c’était terminé, elle est devenue comme un peu folle.» Elle adressait des mises en demeure à Jean Airoldi et les publiait sur Facebook.

UNE PLAINTE AU CRIMINEL

«Elle a donné une entrevue à L’Express de Drummondvi­lle, qui était sa ville. Ça s’est ramassé sur le fil de presse et ç’a été publié partout. Mes filles ont ouvert leur ordinateur en Floride et c’était écrit: “Jean Airoldi reçoit une mise en demeure”. Elle m’envoyait des mises en demeure parce que, quand on s’est rencontrés, elle m’a fait parvenir des photos osées d’elle et elle ne voulait pas que je les fasse circuler, ce que je n’aurais pas fait de toute façon.»

D’après le communicat­eur, la femme aurait mis des photos de son enfant de sept ans portant sa collection, avec un chandail où il était écrit Parce que maman aime Airoldi. «Dans une vidéo, son fils me parlait en me disant: “Tu la connais, ma mère. T’es juste un menteur! Ça fait longtemps que tu la connais! Tu m’as même donné un chandail.” En même temps, il y avait un autre gars qui m’écrivait et qui me disait: “Je la connais, cette fille-là. Elle m’a fait ça à moi aussi.”» Cette personne anonyme lui aurait même dit qu’elle pourrait s’occuper d’elle. «“Je suis ton fan. Personne ne va le savoir”, m’écrivait-elle. Et moi, je répondais: “La police va s’en occuper”. Lui me disait: “La police ne prendra pas ta plainte: son ex-mari est dans la mafia et il fait sauter des chars.” Je me suis rendu compte que ce supposé gars-là, c’était elle.»

Elle aurait aussi envoyé des textos à l’ex-femme de Jean Airoldi ainsi qu’à une amie à lui, qui apparaissa­it sur une des photos Facebook du communicat­eur... Il s’agissait de messages qu’elle et Jean s’étaient échangés avant de se rencontrer.

L’affaire a cessé lorsque Jean Airoldi a engagé un avocat. Celui-ci a demandé à la femme d’écrire une lettre certifiant qu’elle n’a vu Jean que deux fois. Et il a déposé une plainte au criminel. «Parce que j’avais des menaces. Elle me disait: “Je vais aller chez vous. Mon ex fait sauter des chars”. La justice a laissé la cause en suspens pendant un an et demi avant qu’un procureur me dise: “Finalement, ta vie n’était pas vraiment en danger”», déplore Jean Airoldi. La cour a laissé tomber le dossier.

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