MICHEL BARRETTE OBLIGÉ DE VENDRE SA MAISON
Michel Barrette adore ses fans. Il aime signer des autographes après ses spectacles et faire des selfies lorsqu’il se promène dans un centre commercial ou dans la rue. Mais lorsque les gens se rendent chez lui, alors là, il y a une frontière à ne pas franchir! Récemment, en entrevue au 98,5 FM, Michel Barrette a raconté les faits suivants: «ll y a le côté sympathique des groupies. Je me rappelle du temps de Hi-Ha, il y avait du monde qui débarquait chez nous habillé en Hi-Ha, pas de dents, et qui voulait faire partie de mon show. Ça, à la limite, c’était sympathique, parce qu’après deux ou trois discussions, je leur disais: “C’est bien cute votre affaire, vous ressemblez vraiment à mon personnage, mais vous ne ferez pas partie de mon show.”»
Toutefois, Michel a vécu une aventure qui a fait peur à toute sa famille il y a quelques années. Il était chez lui, dans sa cour, avec deux gars de qui il avait acheté une roulotte vintage. Arrive un homme dans une voiture avec une remorque à l’arrière. Celui-ci entre dans sa cour en courant comme un fou et pousse sur la roulotte. «Tasse-toi! qu’il dit. M’as te montrer comment ça marche.» Puis il part... et revient dans la cour avec un t-shirt dans les mains et le lance en pleine face de Michel en disant: «Tu pourras pas dire que je t’ai jamais rien donné!» Il rembarque ensuite dans sa voiture et repart!
La semaine suivante, alors que la femme de Michel est seule à la maison, le même gars débarque à la porte et tient des propos sans queue ni tête. Un autre jour, alors que Michel est à Radio-Canada, sa femme l’appelle en criant et en pleurant. «Le gars est revenu!»
Une autre fois, toujours avec sa remorque à l’arrière de son véhicule, l’homme est entré à toute vitesse par erreur dans la cour du voisin de Michel. Il a frappé un arbre, sa remorque s’est renversée et tous ses outils sont tombés. Il a cassé toutes les vitres du garage du voisin, puis il s’est mis à crier: «Michel Barrette est mort, c’est moi le nouveau Michel Barrette! Laissez-moi tranquille, je suis chez moi!»
Michel raconte: «Il venait prendre possession de mon terrain, de ma maison, etc. Heureu-sement pour nous, mais malheureusement pour mon voisin, si ce gars-là était tombé sur ma femme, qu’est-ce qui aurait pu arriver? Ma femme était seule à la maison avec mon fils, qui était encore petit. Le gars était sûr qu’il était moi. Ma femme aurait été sa femme, et mon fils aurait été son fils. Cela a pris six policiers pour le maîtriser. Après coup, toutes les fois que je partais en tournée, quand ma femme entendait un craquement, elle avait peur. On n’était pas pour vivre comme ça. J’ai vendu ma maison.»