GENEVIÈVE SABOURIN CONTRE ALEC BALDWIN
L’histoire avait fait les manchettes en 2012. C’est d’ailleurs ce qui avait permis à l’actrice québécoise Geneviève Sabourin de se faire connaître. On l’avait arrêtée à New York après qu’Alec Baldwin eut déposé une plainte à la police à son encontre. La fiancée de l’acteur, Hilaria, de même que celui-ci craignaient pour leur sécurité.
Sabourin avait rencontré Baldwin en 2002 sur le plateau du film The Adventures of Pluto Nash (une partie du tournage avait eu lieu à Montréal). Elle était alors tombée amoureuse du comédien. Au fil du temps, elle lui avait envoyé plusieurs messages textes et courriels. Jusqu’à ce qu’en mars 2012, elle se rende à sa maison des Hamptons, dans l’État de New York. Quand on l’a sommée de quitter les lieux, elle était bien décidée à rencontrer Baldwin puisque, quelques jours plus tard, elle s’était pointée à un événement où elle savait que l’acteur se trouverait, au Lincoln Center. Le vase a débordé quand elle s’est présentée à la demeure de Manhattan du comédien. Il ne s’y trouvait pas, mais la femme a été arrêtée, car le portier a prévenu Baldwin, qui a alerté les policiers. À la suite de cela, elle a fait face à cinq accusations, dont deux de harcèlement aggravé au deuxième degré.
En juillet 2012, 20 nouveaux chefs d’accusation s’étaient ajoutés contre la femme, puisqu’elle avait écrit de nouveau à Baldwin. Pour sa défense, Sabourin disait que l’acteur était atteint de la maladie de Lyme, ce qui le rendait parano. Persistante, la comédienne avait par la suite envoyé une série de messages à la conjointe de Baldwin sur Twitter. Elle avait donc été arrêtée de nouveau et avait dû signer une nouvelle ordonnance restrictive à l’endroit de l’acteur et de ses proches.
Le 13 novembre 2013 à New York, elle a été condamnée à 30 jours de détention pour outrage à un magistrat. Le lendemain, elle recevait une peine de 210 jours de prison pour avoir harcelé l’acteur (mais cela incluait les 30 jours pour outrage au juge). Elle a été libérée le 30 mars 2014, après avoir purgé six des sept mois de sa peine. Mais Geneviève Sabourin ne semble pas avoir lâché le morceau: l’automne dernier, alors qu’Alec Baldwin comparaissait en cour parce qu’on l’accusait d’avoir battu un homme dans un stationnement, elle en a profité pour remettre ça sur son Instagram, se disant à nouveau victime alors que Baldwin avait droit à des traitements de faveur.