DES ÉCRITS VIOLENTS À L’ENDROIT DE MARILOUP WOLFE

On se souvient du cas de l’humoriste Gab Roy qui, en 2013, avait décrit sur son blogue les relations sexuelles qu’il désirait avoir avec Mariloup Wolfe. En lisant le billet, on pouvait penser que le texte faisait référence à un viol. Quelques mois après la publication de ce dernier, qui avait fait le tour du Web (le texte est paru le 23 octobre 2013), la comédienne avait décidé de poursuivre le blogueur. Elle lui réclamait 300 000 $ pour «atteinte intentionnelle à sa vie privée, à son image, à sa dignité personnelle et à sa réputation professionnelle». Elle avait expliqué que, si elle remportait sa cause, le montant serait versé à des organisations dont la mission est de venir en aide aux femmes victimes de mauvais traitements.

Un règlement à l’amiable est survenu. Comme la situation de Gab Roy était précaire, la demande avait été révisée. Dans un communiqué, les avocats de Mariloup Wolfe avaient expliqué que les parties avaient convenu que l’auteur du billet devait reconnaître «sa responsabilité civile à hauteur de 60 000 $ pour les dommages causés». Cependant, ils ont précisé que «le jugement ne serait pas exécuté s’il respectait un certain nombre de conditions». Les trois années qui ont suivi l’entente, Roy a dû effectuer plusieurs centaines d’heures de travail bénévole auprès d’organismes luttant contre la violence faite aux femmes. Durant cette même période, il n’était pas autorisé à exprimer ses opinions sur Internet. Il a aussi rédigé une lettre d’excuses à Mariloup, à ses proches et à ceux qui auraient pu être offensés par son billet.