Échos vedettes

Hélène Bourgeois Leclerc: une première émission en tant qu’animatrice

- MATTHIEU LEVESQUE

POUR LA PREMIÈRE FOIS DE SA CARRIÈRE, HÉLÈNE BOURGEOIS LECLERC SE LANCE DANS L’ANIMATION TÉLÉ. DANS PROJECTION PRIVÉE, QUI DÉBUTERA LE 6 MARS À CANAL VIE, ELLE PRÉSENTE LE FILM DE LEUR VIE À DES ARTISTES. CELLE QUI TERMINERA BIENTÔT LES TOURNAGES DE LA TROISIÈME SAISON DE

DISTRICT 31 EXPLIQUE POURQUOI ELLE A ACCEPTÉ CE NOUVEAU DÉFI.

Avis aux coeurs sensibles: Projection privée vous tirera certaineme­nt quelques larmes. Certains journalist­es sont même sortis les yeux embués du visionneme­nt de presse, qui se tenait le 18 février au Cinéma Moderne, et au cours duquel les épisodes avec Joël Legendre et Brigitte Lafleur ont été présentés. Cette émission, dans laquelle Hélène Bourgeois Leclerc convie un artiste au visionneme­nt d’un film qui retrace les moments marquants de sa vie à travers des images d’archives et des entrevues avec ses proches, entre autres, était le projet idéal pour la première expérience d’animation de la comédienne.

«C’est une émission tendre, basée sur l’être humain. On veut montrer à notre invité qu’il est une personne spéciale et unique. Mais ce qui est beau, c’est que les sujets abordés trouveront certaineme­nt un écho chez les téléspecta­teurs. On est tous spéciaux et uniques, et on a tous vécu le même genre d’expérience­s dans la vie: un deuil, une naissance, un déracineme­nt, une peine d’amour... C’est un show positif et touchant. Je suis moi-même une grande sensible et je ne me suis pas empêchée de pleurer avec les artistes invités lors des tournages», dit la sympathiqu­e comédienne en riant.

TOURNAGE EXPRESS

Hélène était le premier choix de la production pour animer cette émission, et elle a accepté le défi sans hésiter. Elle admet toutefois qu’elle était très fébrile avant d’entamer le tournage, qui a été particuliè­rement intense. Comme elle passait ses semaines sur l’exigeant plateau de District 31, la comédienne a dû tourner les douze épisodes de la saison en quatre jours, étendus sur deux fins de semaine, à défaut de trois épisodes par jour.

«J’étais fébrile, mais j’étais prête. Il faut dire que j’avais vu le film présenté à l’invité avant le tournage. Et le fait qu’on est une très petite équipe m’a beaucoup rassurée. Je n’aurais pas été aussi à l’aise si mon premier contrat d’animation avait été dans un gros show. Et je crois que mon métier de comédienne, qui me demande d’être à l’écoute et d’être proche de mes émotions, m’a aussi beaucoup aidée.» Le style d’animation d’Hélène, qui s’apparente davantage à une conversati­on qu’à une entrevue, concorde parfaiteme­nt avec le concept de l’émission. L’épisode avec Joël Legendre, dans lequel il parle avec franchise du scandale qu’il a vécu il y a quelques années, prouve que l’animatrice avait toutes les qualités nécessaire­s pour amener les artistes à se confier aisément devant la caméra. Guylaine Tremblay, Gildor Roy, Anick Lemay et Pénélope McQuade font partie des autres invités de la saison.

UN MARATHON QUI S’ACHÈVE

À quelques semaines de la fin du tournage de la troisième saison de District 31, qui se terminera le 29 mars, Hélène Bourgeois Leclerc admet que les journées sur le plateau sont un peu plus longues. «C’est sûr qu’il y a un certain essoufflem­ent du côté de l’équipe quand on est rendus en fin de parcours comme ça. C’est une série extrêmemen­t exigeante, qui occupe toute la place dans notre tête et notre horaire durant plusieurs mois. Chaque comédien tourne entre 40 et 60 scènes par semaine, en plus de devoir apprendre environ 160 pages de texte. C’est tellement intense qu’on ne peut pas accepter d’autres projets durant tout le tournage de la série.»

L’actrice avoue toutefois que si elle reçoit les textes à la dernière minute, souvent une semaine avant le tournage, les apprendre lui demande un peu moins d’efforts qu’au début de la série. «Isabelle, je l’ai dans le corps et le coeur. Elle fait maintenant partie de moi. J’ai développé des mécanismes au fil des années qui me permettent de gagner du temps dans la préparatio­n des scènes. Dès que je mets mon badge de police, elle est là. J’ai beaucoup de tendresse pour elle. Je l’aime beaucoup.»

BESOIN DE REPOS

Hélène n’a pas organisé de voyage ou quoi que ce soit d’autre pour s’occuper une fois que la saison sera bouclée. «J’ai un énorme besoin de vacances et de repos. Mais je compte juste profiter de la vie ici, au Québec. C’est assez déstabilis­ant de ne pas avoir de textes à apprendre du jour au lendemain, mais ça fait tellement de bien! Je vais profiter du fait que je n’ai rien à l’horaire. Le printemps va arriver, alors je vais sortir mon vélo et aller jouer dehors. J’ai surtout hâte de me coller sur ceux que j’aime», conclut l’artiste.

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