Échos vedettes

Appelle-moi si tu meurs: quand deux univers opposés se rencontren­t

- PAR MATTHIEU LEVESQUE

DISPONIBLE DEPUIS LE 28 FÉVRIER SUR CLUB ILLICO, LA SÉRIE APPELLE-MOI SI TU MEURS RISQUE DE FAIRE RÉAGIR. SON HISTOIRE ORIGINALE, QUI MÉLANGE LES UNIVERS TOTALEMENT OPPOSÉS DE LA POLICE ET DE LA MAFIA, ATTISERA CERTAINEME­NT LA CURIOSITÉ DES TÉLÉSPECTA­TEURS. LA PRODUCTRIC­E DE L’ÉMISSION, DIANE ENGLAND, NOUS RÉVÈLE DES DÉTAILS SURPRENANT­S SUR CELLE-CI.

Pouvez-vous nous décrire l’histoire en quelques mots?

Appelle-moi si tu meurs est avant tout une grande histoire d’amitié. Il y a des amours interdites, mais, dans ce cas-ci, c’est une amitié interdite. C’est l’histoire de deux grands amis que tout sépare. L’un est le bon flic, l’autre le méchant mafieux. Mais en réalité, des gestes répréhensi­bles et d’amitié seront posés autant par la police que par la mafia.

Qui a eu l’idée de cette histoire?

Les instigateu­rs de cette histoire sont Pierre-Yves Bernard et Claude Legault. Ils sont vraiment les maîtres d’oeuvre de ce projet-là. On se connaît depuis longtemps. J’ai produit leur série Dans une galaxie près de chez vous; nous sommes donc amis depuis plus de 20 ans. Nous formons une clique qui se connaît et travaille ensemble depuis très longtemps. Quand les deux auteurs ont décidé de démarrer un nouveau projet, ils sont venus me voir pour que je le produise.

Vous avez donc accepté d’embarquer dans le projet avant même avant de pouvoir lire le scénario?

Oui. Je me suis jointe à eux alors que l’histoire n’était encore qu’une vague idée. Mais on s’était souvent dit qu’on aimerait à nouveau travailler ensemble. Ils ont ensuite développé l’histoire et les personnage­s. Il y a eu beaucoup de brainstorm­ing et, un jour, ils sont revenus avec les premières pages et j’ai tout de suite aimé l’histoire. De toute façon, avec eux, je savais que ce serait quelque chose de spécial. Ils ont une écriture originale que j’apprécie beaucoup. Michèle Tougas complète notre équipe et elle est indispensa­ble. C’est une fabuleuse conseillèr­e en scénarisat­ion et notre mentor d’écriture. Elle est aussi avec nous depuis Dans une galaxie près de chez vous.

Avez-vous aussi fait appel à un spécialist­e de la mafia pour vous familiaris­er avec cet univers au moment d’écrire le scénario?

Absolument! Notre personne-ressource était Antony Donato, un ex-policier qui a vraiment été en mesure de guider les auteurs en ce qui concerne l’univers de la mafia montréalai­se et canadienne. Cela dit, ce n’est pas une série sur la mafia. Ça reste de la fiction, mais Antony a aidé à rendre l’histoire crédible. Pierre-Yves et Claude ont vraiment inventé un univers à partir de ce qu’Antony Donato leur a raconté.

Est-ce que tous les acteurs ont été choisis grâce à des auditions?

Oui. Seul Claude Legault était certain d’avoir un rôle. Une fois le scénario terminé, le réalisateu­r Claude Desrosiers a reçu les pistes des auteurs pour le guider dans le choix des comédiens. Le plus grand défi était de trouver l’acteur qui, avec Claude, allait nous faire croire en cette amitié improbable. C’était vraiment important qu’on y croie dès le premier regard. Denis Bernard a fait une audition incroyable. Dans la peau d’un Italien, Pierre Curzi est aussi phénoménal. Mais la plus belle découverte est Jocelyne Zucco, dans le rôle de Mama. Les gens vont découvrir une femme extrêmemen­t attachante. Elle nous a vraiment éblouis en audition. Où la série a-t-elle été tournée? Principale­ment à Montréal, Laval et Terrebonne. On ne s’est pas trop éloignés. Le tournage s’est déroulé sur 40 jours, entre septembre et novembre. Chacun des huit épisodes a pris environ cinq jours de tournage. On a aussi beaucoup tourné à Pointe-aux-Trembles, dans des endroits qui n’ont encore jamais été vus à la télé. Au total, nous avons tourné dans 19 lieux différents.

Avez-vous fait appel à des cascadeurs pour les scènes d’action?

Oui, mais toutes les scènes qui contenaien­t des échanges de coups de feu ont été entièremen­t tournées par les comédiens. Quelque temps avant le début du tournage, tous ceux qui interprète­nt des policiers ont été invités dans un champ de tir par Antony Donato. Ils ont eu un plaisir fou à apprendre à tirer. Ils avaient donc tous des notions de tir au moment de commencer le tournage.

Prévoyez-vous déjà faire une deuxième saison?

Il est beaucoup trop tôt pour confirmer une deuxième saison, mais c’est certain qu’il y a un désir de notre côté.

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