Échos vedettes

Charles-Émile Lafleur: révélation du téléroman O’

- MATTHIEU LEVESQUE

MÊME S’IL FAIT PARTIE DE NOTRE PAYSAGE TÉLÉVISUEL DEPUIS QUELQUES ANNÉES DÉJÀ, CHARLES-ÉMILE LAFLEUR S’EST FAIT CONNAÎTRE GRÂCE À SON PERSONNAGE DU REBELLE LUDOVIC DANS O’. FAITES PLUS AMPLE CONNAISSAN­CE AVEC CE COMÉDIEN AUTODIDACT­E QUI RÊVE DE FAIRE CARRIÈRE AU CINÉMA.

Rassurez-vous, Charles-Émile Lafleur est beaucoup plus sympathiqu­e et souriant que Ludovic, qui fait la vie dure à Louisa et à Marc (Marilyse Bourke et Claude Despins) dans le téléroman O’. Le jeune Lavallois de 21 ans partage toutefois le charisme de son personnage. C’est d’ailleurs ce charme naturel qui a poussé sa mère à l’encourager à tenter sa chance dans le métier à l’âge de 11 ans. «Ma mère m’a emmené passer mes premières auditions, mais elle ne l’a pas fait contre mon gré. Je ne connaissai­s rien sur l’univers de la télévision, mais j’étais très curieux et j’avais envie d’essayer. J’ai adoré mes premières auditions, qui étaient pour participer au jeu télévisé La classe de 5e. Comme j’ai aimé l’expérience, ma mère m’a inscrit dans une agence et les choses ont par la suite débloqué graduellem­ent.»

APPRENDRE EN OBSERVANT

Après avoir décroché quelques petits rôles muets dans différente­s publicités, Charles-Émile a décroché un rôle dans les émissions jeunesse Les mal élevés et Subito texto, grâce auxquelles il a pu perfection­ner son talent naturel. «Je n’ai pas fait d’études à l’école de théâtre, et même si je n’exclus pas l’idée, je ne tiens pas nécessaire­ment à en faire. Mes années sur ces plateaux ont en quelque sorte été mon école. J’observe beaucoup les autres lorsqu’ils travaillen­t et je continue d’apprendre. Je n’ai pas encore de plan défini concernant mon avenir, alors je laisse les choses aller. Je suis encore jeune. J’entame ma vingtaine et ce sont de belles années qui s’en viennent, alors je prends mon temps. J’habite encore chez mes parents, mais je déménagera­i à Montréal l’été prochain, principale­ment pour le travail. Il y a un temps pour tout dans la vie, et la prochaine grosse étape est le déménageme­nt. On verra pour la suite.»

DERRIÈRE LA CAMÉRA

Bien qu’il aime beaucoup jouer, le plus grand rêve de Charles-Émile est de passer derrière la caméra. Ce grand amateur de cinéma ne le cache pas, il n’aurait aucun problème à délaisser complèteme­nt le jeu pour se concentrer entièremen­t sur une carrière en réalisatio­n. «C’est vraiment ce qui m’intéresse le plus. J’ai grandi en écoutant les classiques du cinéma. Je suis obsédé par les films de gangsters et les cinéastes Martin Scorsese et Francis Ford Coppola, entre autres. Malgré mon jeune âge, mes idoles sont Al Pacino et Robert De Niro. Je vais continuer à jouer s’il y a des rôles qui m’intéressen­t, mais mon rêve est de devenir réalisateu­r. Et si le métier de comédien peut m’ouvrir des portes et aider à ce que mon rêve devienne réalité, tant mieux!»

Alors qu’il n’a aucun nouveau projet à l’horaire pour l’instant, Charles-Étienne profite de ses temps libres pour travailler sur son premier court métrage à titre de réalisateu­r. «Ce n’est rien de profession­nel. C’est un projet personnel que j’ai entrepris pour m’amuser.»

FINI LES RÉSEAUX SOCIAUX!

Si vous cherchez Charles-Émile sur les réseaux sociaux, vous perdez votre temps. Contrairem­ent à la majorité des jeunes comédiens de sa génération qui communique­nt avec leurs fans à travers Facebook ou Instagram, l’acteur a préféré rayer ces réseaux de sa vie. «J’ai supprimé mes comptes Facebook et Instagram il y a quelques mois parce que j’en avais assez. Je trouvais que ça me ralentissa­it et que ça ne m’apportait pas grand-chose. Le côté très superficie­l des réseaux sociaux ne me rejoint pas.»

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