Échos vedettes

le Syndrome de L’imposteur

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Maripier Morin revient tout juste de New York, où elle présentait le film La chute de l’empire américain. «Ça avait lieu dans une petite salle assez intime. On était avec le président de Sony Pictures Classique, qui aime beaucoup le film. Le long métrage va aussi être présenté à Los Angeles, dans d’autres villes américaine­s et dans tout le Canada anglais. Jusqu’à maintenant, j’ai accompagné le film un peu partout. J’ai fait Paris, Varsovie, Namur et d’autres endroits en Europe. Actuelleme­nt, le film cartonne en Italie et en Amérique latine.» Le long métrage de Denys Arcand a d’ailleurs été récompensé de l’Iris du film s’étant le plus illustré à l’étranger. «En France, on a même augmenté le nombre de salles dans lesquelles le film était projeté, ce qui est assez rare.»

Malgré ce succès internatio­nal, Maripier a encore du mal à se définir comme comédienne. «J’aime beaucoup jouer et je suis une fille d’équipe autant dans l’animation que dans le jeu. Je viens de terminer le tournage de la série La faille et j’ai capoté de travailler avec Patrice Sauvé, qui est un grand directeur d’acteur. Je me trouve juste chanceuse d’avoir le droit de faire ça, de m’amuser là-dedans. Je me laisse guider par les projets; je veux être capable de choisir ce qui m’allume le plus.» Reste que chez elle, le syndrome de l’imposteur n’est jamais bien loin... «Je suis celle qui a le plus d’autodérisi­on, et tout me fait rire, mais je sens que, dans ce gala, c’est un peu moins ma gang. Mais comme m’a dit Vincent Leclerc, j’ai fait un film et je pense que j’ai ma place dans ce milieu. Je suis très contente d’être là, et je me trouve privilégié­e.»

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